1. Merci pour tout


    Datte: 22/07/2018, Catégories: fh, ff, ffh, hplusag, jeunes, douche, amour, intermast, Oral fsodo, nostalgie, Auteur: P.R. De Montels, Source: Revebebe

    Philippe était assis sur une bite d’amarrage sur le port. Son regard était tourné vers les diverses embarcations qui sommeillaient devant ses yeux. Il observait négligemment les amarres qui les reliaient au quai et les tenaient prisonnières. Tout comme moi, pensait-il. Cela faisait un moment qu’il se trouvait ainsi à contempler le port et ses bateaux. Malgré le beau temps, ses pensées étaient tristes. Il se remémorait ses deux dernières années passées avec ses instants de bonheur, d’espoir et ses désillusions.
    
    Philippe était un célibataire endurci. Jamais marié, il avait vécu sans véritable amour, ne recherchant que des liaisons sans lendemain ou presque. Il s’était construit un réseau d’amies plus ou moins libres qui lui permettait de n’être presque jamais seul quand l’envie lui prenait de sortir, de faire de petits voyages à deux ou tout simplement de passer une bonne soirée à baiser. Sa profession de kinésithérapeute lui avait amené l’aisance financière mais aussi, lui avait mis de nombreuses femmes à sa disposition. Sa réputation médicale n’avait d’égale que celle de sa disponibilité auprès de la gent féminine en recherche d’aventures sentimentales ou plus prosaïquement de sexe. Sa réputation un peu sulfureuse, contrairement à ce que l’on pourrait croire, attirait ces dames plutôt qu’elle ne les faisait fuir. Si tant d’autres y vont c’est qu’il doit y avoir un intérêt – se disaient-elles.
    
    Et une petite séance de remise en forme en entrée de matière se terminait ...
    ... souvent en une partie de jambes en l’air dans la pièce attenante au cabinet où le principal meuble était un grand lit. Sa réputation était à la hauteur de sa discrétion. Et si quelques maris se méfiaient de lui, aucun n’eut jamais eu la preuve qu’il avait pu se retrouver cocu de son fait. Philippe ne voulait pas de liaisons longues qui pouvaient permettre aux sentiments amoureux de se développer au point de lui causer des problèmes avec des amis ou tout simplement un problème sentimental pour lui-même.
    
    Arrivé à la soixantaine, il se dit qu’ayant largement de quoi vivre sans soucis financiers, il pouvait arrêter toute activité professionnelle. Et sans trop réaliser les conséquences de cette décision, il vendit son cabinet à un jeune collègue. Les premiers temps, il apprécia toute cette nouvelle liberté qu’il avait devant lui. Il augmenta son temps consacré au sport, fit quelques visites à des amis éloignés. Mais la période d’euphorie passée, il réalisa qu’il avait négligé de penser aux conséquences de son arrêt d’activité sur sa vie sexuelle. C’étaient les femmes qui venaient à son cabinet sans qu’il aie besoin de les draguer et il avait tout sur place. Mais même s’il n’avait aucun problème pour les recevoir chez lui, il fallait auparavant faire connaissance et convaincre.
    
    Au début il n’eut pas de difficultés, car il était encore en contact avec les dernières recrues de son activité, mais selon son principe que les liaisons ne doivent pas durer, le réservoir finit par ...
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