1. Grâce à Fred


    Datte: 22/07/2018, Catégories: fh, couple, extracon, cadeau, inconnu, vacances, plage, hotel, pénétratio, fsodo, coupfoudr, amourdura, Auteur: Vincent A, Source: Revebebe

    ... idéaliste, vieux jeu, romantique. Appelle ça comme tu veux.
    — Tu as dû prendre une sacrée claque avec ta fiancée. Elle couchait avec tout le monde ?
    — Elle aurait pu postuler à la médaille d’or des salopes.
    
    Ma réponse la fit éclater de rire.
    
    — La fidélité, c’est si important pour toi ? me questionna-t-elle en redevenant sérieuse.
    — Primordial.
    — Et de donner du plaisir à la femme que tu aimes ?
    — Également. En prendre sans penser à en donner, c’est un viol.
    
    Elle souleva ses lunettes de soleil, plongea ses yeux verts striés de grains d’or dans les miens et déclara avec un sourire qui m’envoya des picotements jusqu’au bout des doigts :
    
    — Tu devrais expliquer ça à mon mari.
    
    Quel regard ! Que de choses dans ce regard ! Certains disent qu’il est le reflet de l’âme.
    
    — Assieds-toi à côté de moi, me demanda-t-elle. C’est la première fois que je me confie à un garçon, j’ai besoin de ton avis.
    
    Ravi de pouvoir rester avec elle, je m’installai à ses pieds. Le kite pouvait attendre.
    
    — Vincent, d’abord tu dois savoir que je n’ai aucune expérience. Je n’ai jamais fait l’amour qu’avec Bruno. Pour jouir, j’ai besoin de caresses et de temps.
    — C’est normal. Il est trop rapide ?
    — Non, il manque de tendresse. Il avait l’habitude des call-girls. Ces filles, elles jouissent avec leur petit copain, mais avec leurs clients elles simulent toutes. Évidement, par comparaison, il me trouve froide. Tu as vu, il me traite de frigide.
    — Il n’y a pas de femmes frigides. ...
    ... Il n’y a que des maris maladroits, disait je ne sais plus qui.
    — Je ne me sens pas aimée. J’en viens à me demander pourquoi il m’a épousée.
    — Parce que tu lui as plu. Tu es ravissante, je te l’ai déjà dit.
    — Moi je dirais : pour bénéficier d’une pute ravissante et gratuite dans son lit chaque soir.
    — Tu n’exagères pas ? m’exclamai-je en riant.
    — À peine ! Dès notre nuit de noce, il a été maladroit. Il avait trop bu, comme hier soir. En me déflorant, il m’a fait très mal. Il avait l’air de s’en foutre. Cela m’a tétanisée.
    — Que veux-tu que je te dise ? Il est nul ! Il ne te mérite pas !
    — À force, il m’a ôté toute envie de lui faire l’amour et je l’envoie chier. Penses-tu que je me comporte comme une garce ?
    — Non ! Je te comprends parfaitement. Le seul problème, c’est qu’il va aller voir ailleurs.
    — C’est déjà fait depuis longtemps ! Je sais qu’il partouze de temps en temps avec des putes Russes qu’un de ses copains fait venir.
    — Pourquoi tu ne le quittes pas ?
    — J’ai deux solutions. La première, c’est de me résigner à écarter les jambes quand il en a envie et de simuler des orgasmes à grands coups de bassin et de râles suggestifs. Il sera heureux. À moi ensuite de profiter au maximum de son fric et de me trouver un amant de cœur. Sauf que je ne pourrai plus me regarder dans une glace. Il reste la seconde solution, divorcer. Ma mère me traite de folle quand je lui en parle.
    — Tu ne peineras pas à trouver un amant ou un nouveau mari. Je me mets sur les rangs.
    — ...
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