1. Addicte (5)


    Datte: 21/07/2018, Catégories: Lesbienne Auteur: Orchidée, Source: Xstory

    ... rassurée.
    
    J’aurais voulu la maintenir ainsi en éveil, prête à toucher l’essentiel sans le faire, la grimace sur ses traits me supplia de mettre un terme au supplice. J’aidai mon amante à se relever, lui offrit un biaiser profond au passage, et m’allongeai à sa place, la tête en hauteur soutenue par les oreillers.
    
    – Viens.
    
    Sandrine comprit, elle s’installa à califourchon de manière à voir mon visage. La moiteur de son sexe me donna le vertige. Ma langue aussitôt dans les nymphes, je la léchai pour notre plus grand plaisir partagé. La maintenant par les fesses, j’imprimai à son bassin la lenteur du va et vient. J’aurais aimé l’entendre gémir mais aucun son ne sortait de sa bouche béante.
    
    Penchée en avant, le menton sur sa gorge, elle m’observait d’un regard brillant en triturant ses tétons bandés. Pensait-elle à la même chose que moi en cet instant, quand la confiance me poussait à lui offrir la caresse suprême, qu’elle acceptait de poser sur mes lèvres ce qu’elle avait de plus secret, de plus précieux ? Je me régalai de la saveur douce amère, satisfaite de la sentir sur mes joues, mon menton, heureuse d’en avaler.
    
    – Ouhhhhhh ! rugit enfin Sandrine.
    
    J’aurais pu la pénétrer d’un ou deux doigts, masturber son clito, mais l’amener au plaisir par le seul pouvoir de ma bouche était un défi que je tenais à relever. Ma langue s’insinua en haut des petites lèvres jusqu’à dénicher le petit bouton turgescent. Mon amante s’arcbouta sous l’effet de la surprise avant ...
    ... de revenir dans sa position initiale, les cuisses se contractèrent autour de mes joues.
    
    Sandrine lâcha bientôt la bride d’un orgasme sincère, elle se déhancha sur ma bouche de longues secondes. Mes mains sur ses fesses n’étaient plus là pour la guider mais pour garder le contact avec sa peau veloutée.
    
    L’inquiétude avait disparu dans le regard embué de mon amante, remplacé par un sentiment de gratitude.
    
    – Tu restes dormir ?
    
    Cette question me paraissait plus judicieuse que les remarques habituelles du genre « C’était bon, hein ! » ou « Tu as joui. » destinées à flatter l’égo d’amants imbus de leur virilité. Franchement pas dans la course à la performance, je n’avais aucun besoin d’être rassurée. Le bien-être communicatif de Sandrine allongée près de moi suffisait à ma tranquillité d’esprit.
    
    – Tu as sommeil ? demanda-t-elle en jouant avec une mèche de mes cheveux.
    
    – Pas du tout. On devrait mettre le réveil à sonner si tu ne veux pas arriver à la bourre demain au congrès.
    
    – Je prendrai un taxi, murmura la belle pelotonnée dans mes bras. Tu sais… je ne suis pas égoïste.
    
    La remarque signifiait la détermination à ne pas me laisser dans la frustration. J’avais connu ça avec Agnès juste après qu’elle m’eut fait l’amour, la jouissance entrainait invariablement la notion de plaisir partagé.
    
    – Tu ne me dois rien, c’est beau une femme qui jouit.
    
    Une main audacieuse glissa entre mes cuisses, un doigt s’aventura dans ma grotte. Je m’attendais à une petite ...