1. Audrey, un stage très formateur


    Datte: 19/07/2018, Catégories: Première fois Auteur: revasion, Source: xHamster

    ... je craquai littéralement devant une robe très moulante jusqu’aux hanches puis évasée sous les fesses descendant au-dessus du genoux. Son tissu en peau de pêche était très doux contre ma peau et sa couleur abricot se confondait avec celle de ma peau.
    
    En passant devant le rayon lingerie, je craquai pour une paire de dim-up tabac très brillants, moi qui n’avait mis que des chaussettes depuis six mois. Enfin, je décidai de changer mes baskets par des escarpins beiges en daim. Revenue à l’hôtel Campanile où je logeais, je me trempai, tout le reste de l’après-midi, dans un bain chaud et moussant qui me régénéra complètement. Je me sentais enfin femme de nouveau, mais sans éprouver quoi que ce soit au niveau sexuel, chose dont je me sentais guérie pour longtemps.
    
    Pour la première fois depuis longtemps, je restai longuement devant le miroir : ma coiffure, cette fois, cachait mes petites oreilles de souris un peu décollées ; mes joues saillantes me paraissaient moins juvéniles ; mon petit nez pointu ne me gênait plus ; ma bouche ourlée se laissait embellir à grand renfort de rouge à lèvres.
    
    Quand j’enfilai ma robe, la peau de pêche glissait comme une seconde peau sur mon corps. Mes seins, certes assez petits mais parfaitement bien pommés, n’avaient aucunement besoin de soutien-gorge, d’ailleurs, je n’en avais pas amené. Je me surprenais même à rentrer mon petit ventre, source de complexe, pour paraître plus féminine. Et la forme évasée du bas de la robe cachait très bien mes ...
    ... cuisses, un peu trop pleines à mon goût et surtout atteintes par un léger embryon de cellulite. Quant à mon popotin saillant et rebondi… je n’y pouvais hélas rien pour en dissimuler les exagérations.
    
    Un regard à ma montre m’effraya : j’avais un retard de 30 minutes ! Vite, j’enfilai un manteau de fourrure en renard qui tombait à mes chevilles et descendis l’escalier extérieur, lorsque je vis la voiture de René et Roger. Je fus agréablement surprise de voir qu’ils ne me reconnaissaient pas, je dus me pencher à leur portière pour leur faire signe, et c’est en riant de leur stupeur que je m’installais à l’intérieur de la vieille Nevada Renault qui devait avoir plusieurs centaines de milliers de kilomètres au compteur.
    
    Me laissant guider par mes deux professeurs, je ne fus nullement surprise de voir que leur choix s’était porté sur une pizzéria. C’était bien là leur univers : pizzéria et cafétéria en guise de gastronomie ; bobonne et famille nombreuse ; meubles de la CAMIF et dimanches à vélo ; foot et tarots… enfin toute la panoplie du beauf…
    
    Le repas se passa très bien dans une ambiance quasiment paternaliste qui fut juste, peut-être, un peu troublée au moment où j’ai quitté ma fourrure pour paraître dans la petite robe moulante. Mais ce ne fut qu’un nuage furtif dans le regard de mes pères de famille qui m’ont abreuvée de conseils pour la suite de ma carrière professionnelle, bien entendu, et de rosé de Provence qui fut d’un grand secours pour que je puisse garder mon ...
«1234...»