1. CHARLINE (ou comment je suis devenue la chienne de mon beau-père) (8)


    Datte: 18/07/2018, Catégories: Trash, Auteur: Fantasmatique, Source: Xstory

    ... ma sœur Charlotte avait le même problème. Maman, sur les conseils d’une de ses amies, lui a fait percer les tétons, c’est un peu comme de l’acupuncture. Elle n’a plus jamais eu mal à la tête après ça.
    
    Je me suis détournée pour qu’il ne me voie pas sourire, et comme il a cru que j’étais choquée il a ajouté précipitamment :
    
    — Bien sûr, si tu préfères tu peux aller consulter un médecin, sinon maman a proposé de t’accompagner dès demain chez celui qui a percé Charlotte, car elle a gardé son adresse.
    
    Je lui ai fait face et j’ai bafouillé en rougissant, honteuse de lui mentir :
    
    — Euh… si… si tu crois que c’est vraiment efficace je veux bien essayer de me faire percer, si… si ça ne me fait pas d’effet je pourrai toujours les enlever.
    
    Il a sorti son portable de sa poche et a appelé sa mère devant moi :
    
    — Maman, c’est Julien. Charline est d’accord pour se faire percer les tétons. Ok je te la passe.
    
    Il m’a tendu le téléphone :
    
    — Allô. Bonjour ma… Virginie. Oui. Demain après les cours ? Je finis à 16 heures. Très bien je vous attendrai. Au revoir.
    
    Quand j’ai raccroché Julien avait à nouveau le sourire, et il m’a dit :
    
    — Tu l’as appelée par son prénom.
    
    J’ai rougi et j’ai répondu :
    
    — Je… J’aurais pas dû ?
    
    — Si au contraire, je trouve ça très bien. Après tout tu fais partie de la famille maintenant.
    
    Je me suis bien gardée de répondre, car il était incapable d’imaginer à quel point j’avais été adoptée par ses parents. Le soir je me suis encore ...
    ... refusée à lui pour faire bonne mesure. C’est dans la nuit qu’il a eu sa première crise d’asthme, et son bronchodilatateur n’a pas réussi à le calmer.
    
    Le lendemain matin je suis partie au lycée inquiète à mon tour, car mon petit mari avait été souffrant toute la nuit. Je l’ai appelé à midi pour savoir comment il allait, il m’a dit qu’il avait rendez-vous chez le médecin, un ami de sa mère, l’après-midi même. Quand il m’a demandé à son tour comment je me sentais, j’ai répondu que la journée j’arrivais à gérer, mais que c’était surtout quand je m’allongeais que la douleur devenait aiguë. Quand je suis sortie de cours à 16 heures, Sainte Virginie m’attendait devant sa voiture dans sa tenue de bourgeoise stricte habituelle, et on est allées directement chez le perceur. Une fois sur place, elle a dit à l’homme qui nous a accueillies qu’il me fallait un piercing horizontal des deux tétons. Il m’a demandé de me mettre torse nu, j’ai enlevé mon t-shirt et mon soutien-gorge en rougissant, très gênée de me déshabiller devant cet inconnu. Ensuite il m’a demandé de m’allonger sur une table qui ressemblait à celle des gynécologues, et il a pris un feutre et fait un point de chaque côté de mes tétons.
    
    Il a posé son marqueur et a attrapé une grosse aiguille stérilisée. J’ai commencé à baliser mais Virginie m’a pris la main, et elle m’a dit :
    
    — Tu vas avoir très mal, mais la douleur aiguë ne durera pas très longtemps.
    
    Quand l’homme a percé mon premier téton j’ai serré les dents et j’ai ...