Le ridodo
Datte: 18/07/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
vacances,
amour,
cérébral,
noculotte,
Oral
coupfoudr,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... il me prend pour une tarée !
— Ben oui je suis là ! J’avais promis !
Je l’embrasse, je le caresse, je pleure ! Merde, putain calme-toi, il est là !
Il m’a fallu du temps, beaucoup de caresses, beaucoup de câlins, beaucoup de tendresse pour enfin me calmer. Et même pas de sexe ! Progrès ! Que des câlins !
Le reste de l’après-midi s’est déroulé comme dans un rêve. Quand Hugo s’est réveillé, après son goûter compote-mini bib, on est sortis, il faisait tellement beau. Je les ai laissé jouer, les deux bonshommes, sur l’immense serviette de bain étalée sur le sable. Je me suis installée sur le banc, pour les observer.
Et j’ai rêvé, heureuse de les voir heureux.
J’ai rêvé. Et fantasmé aussi, on ne se refait pas. Tellement fantasmé que j’ai dû rentrer un instant, pour enlever mon slip. Ras-le-bol de mouiller mes culottes ! Je suis revenue m’installer sur le banc. La chaleur de la pierre directement sur mon cul, c’était bon ! Trop bon !
Harold, tout accaparé par Hugo a mis du temps avant de s’apercevoir de ma situation. Pourtant, ma robe était courte et mes cuisses largement assez ouvertes pour qu’il ne rate rien de la perspective, assis au sol à deux mètres vingt-cinq de mes genoux ! Non pas qu’il ait eu la vue basse, mais il était tellement accaparé par Bébou ! Pour un peu, j’en aurais été jalouse.
Quand enfin, il a réalisé, j’ai eu droit à un grand sourire, mais il a fait non-non-non de la tête avant de désigner Hugo !
J’ai haussé les épaules, fais une ...
... moue, genre « Oh, il ne voit pas, hein, et puis il ne comprend pas »
Mais Harold a continué de dire non :
— Hep-hep-hep, stop, je ne peux pas jouer avec Bébou et m’occuper de ton bijou ! Chaque chose en son temps, mère indigne !
J’ai refermé mes cuisses, joué la vexée, l’offensée, l’offusquée, mais au fond de moi, j’étais tellement attendrie par sa responsabilité. Bref, d’la s’cousse, me restait plus qu’à patienter !
Pour tout dire, il m’a fallu patienter longtemps. Le bain d’Hugo, le biberon du soir, le coucher du Roi !
Là, j’aurais bien pris un apéro, une mise en bouche par exemple, mais queue de chie, Monsieur était déjà aux fourneaux ! Il avait ramené des provisions.
Et qu’on ne me demande surtout ce que nous avons mangé ce soir-là. Aucune idée, mais c’était très bon.
À table, je m’étais quand même glissée juste à côté d’Harold, pas en face. Non non non, je ne voulais pas d’un dîner en tête à tête, mais plutôt genre tête… à queue. Là encore, tintin, walou ! Oh, Monsieur a bien consenti à me m’asticoter la bonbonnière deux ou trois fois, mais léger !
J’ai compris qu’il me faudrait attendre le dessert ! Voire même le café !
L’enfoiré m’a casé devant l’évier après avoir débarrassé la table.
— À la plonge, moussaillon !
— Moussaillon ! Moussaillon ? Et pourquoi pas souillon ? Traite-moi de salope aussi pendant que t’y es ! Oh, oui, oui, traite-moi de salope ! Attends, tu vas voir, Capitaine-Amiral !
Par chance, l’évier de notre cabane (notre ? ...