1. La révélation


    Datte: 14/07/2018, Catégories: jeunes, campagne, Masturbation intermast, aventure, fantastiqu, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... loin.
    
    — Qu’est-ce que tu fabriques ?
    — Je brouille la piste comme je leur ai brouillé la vue tout à l’heure. S’ils montent jusqu’ici, ils ne verront pas nos traces.
    
    Fyrag, qui ne croyait pas à la magie quand elle ne le menaçait pas, grommela. Il la laissa cependant faire.
    
    Le soleil était bas sur l’horizon lorsqu’ils atteignirent le refuge. Ils se jetèrent sur les provisions frugales, sans laver leurs mains de la poussière qui les couvraient. Une fois rassasiés, ils gagnèrent la citerne. Celle-ci étant bien pleine, Fyrag tira d’abord de quoi les désaltérer, puis il remplit une bassine pour que Thyris puisse se rafraîchir. Il hésita, mais, lentement, il gagna le refuge, la laissant seule à sa toilette.
    
    Quand elle le rejoignit, il eut le souffle coupé. Le plus naturellement du monde, elle arrivait, nue, ses seins ronds se balançant au rythme de ses pas.
    
    — Ça fait du bien ! Allez, je t’attends.
    
    Fyrag tendit les mains vers elle comme pour l’attraper, puis, à regret, retourna à la citerne. L’eau froide ne vint pas à bout de son érection, mais il débanda brusquement lorsqu’il fallut se rhabiller. Rester nu ne le tentait pas, mais remettre ces vêtements de femme ne lui souriait pas non plus. Il finit par enfiler la blouse, qu’il fit tenir haut sur ses jambes en la coinçant dans sa ceinture, à la manière des pécheurs de Cornoth.
    
    Il revint sans hâte vers le refuge. Ses pensées n’étaient pas ...
    ... gaies.
    
    Thyris avait allumé une chandelle, et sa peau prenait des reflets chauds à la lueur tremblotante. Dès que le garçon entra, elle lui sauta littéralement dessus. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il se retrouva nu. La jeune femme, le bougeoir à la main, semblait chercher quelque chose derrière lui.
    
    — Tu peux te mettre à quatre pattes, s’il te plaît ?
    
    Elle flattait distraitement ses bourses, et c’était assez pour que le garçon s’exécute sans protester.
    
    — Oh ! s’exclama-t-elle.
    — Qu’y a-t-il ?
    — Le sceau !
    — Quoi, le seau ? Il est dehors.
    — Non, sur ta fesse gauche.
    — Ah ! ça, c’est une tache de naissance en forme de scarabée.
    
    Thyris secoua la tête.
    
    — Pas de scarabée. C’est le sceau d’Hedion que tu as sur la fesse.
    — Hein !
    — C’est pour ça que les prêtres sont tombés en adoration !
    
    Elle était sur le point de lui dire de se relever, quand elle avisa que la position était intéressante. Flattant le pieu dressé du jeune homme d’une main, elle lui titilla l’anus de l’autre, tournant autour, agaçant, appuyant, sans entrer pour autant. Le jeune homme se tortillait, ses mains griffaient le sol. Les petites balles de chair se mirent à danser, et Thyris accentua sa pression, obtenant un effet des plus satisfaisants. Bientôt, elle léchait sa main d’un air songeur, tandis que Fyrag, épuisé, tombait sur dos.
    
    — Il faudra aller à Natrant.
    
    Elle n’eut pas de réponse. Son compagnon dormait. 
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