1. La révélation


    Datte: 14/07/2018, Catégories: jeunes, campagne, Masturbation intermast, aventure, fantastiqu, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    Fyrag est un garçon de ferme sans histoire, à part quelques rêves bizarres. Un jour il est abordé par une jeune femme, Thyris, qui cherche à fuir ses ravisseurs, des prêtres d’Hedion, le Dieu Père. Comme ils n’en veulent qu’à sa virginité, elle persuade le garçon de l’en débarrasser. À peine ont-ils le temps de s’assoupir de béatitude qu’un brouhaha se fait entendre…
    
    Si vous ne vous souvenez pas d’avoir lu ça, alors, allez voir l’épisode précédent, ce sera quand même plus clair !
    
    oooOOOooo
    
    Or il fut un temps où Hedion et ses fils durent quitter la divine demeure. Il confia à ses filles le soin de Dyanar, et à Atilbis la garde du Divin Portail. Durant trente jours et trente nuits, Dyanar en fut affligé, et ses larmes formèrent la Mer du Chagrin. Le trente et unième jour, les tendres paroles d’Alquise et les cajoleries de Mysalis apaisèrent un peu sa peine. Mais son cœur resta triste de l’absence de l’aimée.
    
    — Elle ne doit pas être loin ! Cherchez-la !
    
    Thyris sursauta soudain, et se leva d’un bond.
    
    — Vite, il faut que tu te caches !
    — Moi ? Mais c’est toi qu’ils poursuivent.
    — Dès qu’ils sauront que je ne suis plus vierge, ils cesseront de me poursuivre. Mais toi, tu les intéresseras sans doute.
    — Pourquoi ?
    
    Thyris haussa les épaules.
    
    — Si je te le disais, tu ne comprendrais pas. Par où peut-on partir ?
    
    Fyrag ne lui répondit pas. Il regardait la cuisse de la jeune femme sur laquelle courait un mince filet de sang.
    
    — Tu es blessée.
    — Ce n’est ...
    ... rien.
    — Si, attends.
    
    Il entreprit de nettoyer le sang avec un pan de la tunique de Thyris, et s’étonna de ne pas trouver la blessure.
    
    — Laisse ça ! rugit-elle en lui arrachant le chiffon des mains. Il faut partir, et vite.
    
    Le jeune homme désigna une trappe dans le mur, au-dessus de la paillasse.
    
    — Ça mène au grenier à foin. Il est impossible de retrouver quelqu’un là-dedans.
    
    Thyris regarda la trappe d’un air sceptique.
    
    — Elle est trop haute pour l’atteindre.
    — Je vais te faire la courte échelle.
    — Passe d’abord, tu risques plus que moi.
    — Non.
    
    Le ton était si empreint d’autorité que, surprise, la jeune femme obéit. Fyrag sentit l’excitation revenir lorsque les fraîches fesses s’appuyèrent contre sa joue. La jeune femme atteignit la trappe et s’engouffra dedans.
    
    Aussitôt le jeune homme roula la paillasse et l’appuya contre le mur. Il s’en servit comme marchepied, alors qu’il entendait qu’on montait à l’échelle. Dans sa précipitation, il fit basculer l’escabelle improvisée et se rattrapa tant bien que mal aux montants de la trappe. Avec l’aide de Thyris, il se retrouva engagé jusqu’à mi-corps dans l’ouverture, les fesses se dandinant de façon obscène pour essayer de gagner l’élan qui le ferait basculer de l’autre côté.
    
    — Les voilà, dit Thyris dans un cri strident.
    
    Quatre hommes en armure avaient investi le réduit. Baissant la tête pour ne pas se cogner, ils inspectaient la pièce. L’un d’eux poussa un grognement de dépit en montrant le vêtement de ...
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