1. Sans fin (1)


    Datte: 13/07/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Lilidoo, Source: Xstory

    ... lumière.
    
    Il l’attrape.
    
    Il sait quoi faire.
    
    Sans un mot, il l’oblige à ses envies. Elle fléchit. Elle est venue pour ça.
    
    Pour oublier ses propres envies, fuir ses propres pensées, se soustraire à ses démons.
    
    A genoux. Son beau visage dévasté de chagrin.
    
    Il a mal de la voir comme ça, mais il sait.
    
    Pour elle, il le fait.
    
    Elle s’offre. Comme d’autres iraient chercher l’ivresse de l’alcool ou l’extase des opiums.
    
    Elle cherche à endormir son esprit. Sa drogue à elle, ce sont des bras.
    
    Ce soir ce sont ses bras à lui.
    
    Son extase à elle, c’est de lui offrir ses douleurs pour savourer sa catalepsie.
    
    Alors elle se donne.
    
    Il force sa bouche de son sexe.
    
    Elle pleure mais se lance à corps perdu. Il la malmène, tire ses cheveux pour l’obliger à suivre le rythme.
    
    Il baise cette bouche qu’il aime tant. Elle ferme les yeux et elle s’embarque.
    
    Il sait que ce soir elle n’est qu’un corps, un morceau de chair, une poupée que l’on manipule.
    
    Elle lui a dit avant de venir. Il sait après tant d’années que c’est comme ça.
    
    Alors il va lui donner cette adrénaline qu’elle recherche tant.
    
    Il tire d’un coup sec sur sa chevelure si douce entre ses doigts.
    
    Elle s’arrête, ne parle pas. Il passe sa main sur ce beau visage.
    
    Ses yeux s’embrasent. Elle est fureur.
    
    Alors de sa grande main, il la gifle. Elle ne bouge pas.
    
    Pas de larme. Pas de cri. Elle se soumet.
    
    Il la relève. Lui intime de se dévêtir.
    
    Il promène ses mains sur ce corps ...
    ... si fluet. Si doux.
    
    Dieu qu’il aime baiser ce corps !
    
    Mais il doit d’abord lui donner ce qu’elle veut…
    
    Alors il attrape les seins roses et doux qui s’offrent à lui.
    
    Il les fait rouler doucement entre ses doigts. Puis sans crier gare, il les pince violemment.
    
    Elle ne fait pas un bruit. Pas un son ne sort de sa bouche.
    
    Il la regarde, se penche et mord violemment son sein droit. Elle grimace. Mais ne dit rien.
    
    Il refait de même avec le sein gauche. Elle ne bouge pas. Elle encaisse.
    
    Il s’agenouille devant elle et lui écarte les jambes sans aucun ménagement.
    
    D’une main décidée et brusque il pince entre deux doigts le petit bout de chair.
    
    Il le fait rouler lentement entre ses doigts agiles. Elle vacille un instant.
    
    Il pince de toutes ses forces. Elle se contracte. Tout son corps se raidit.
    
    Elle lâche un râle contenu de douleur.
    
    Il recommence. Plus fort, plus insistant.
    
    Il guette prévenant le Joker de la belle. Mais rien.
    
    Alors il approche sa langue. Il la regarde.
    
    Les yeux gonflés de larmes se ferment. Il lui destine une caresse douce et exquise.
    
    Et sans alerter, il croque ses lèvres intimes. Elle ouvre ses yeux, la douleur se lit sur son visage.
    
    Il enchaine : langue douce et joueuse puis crocs acérés.
    
    Une grimace se fige sur ce visage inoffensif. Il recommence encore et encore.
    
    Quand elle ne réagit plus, il change.
    
    Il fait de même avec son clitoris.
    
    La douleur est plus vive, plus intense. Les larmes s’enfuient, ...