1. Marie-Sophie


    Datte: 29/01/2018, Catégories: fh, voisins, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Auteur: Paraplume, Source: Revebebe

    ... qui les protégeaient du vent. Sur la place, dans le creux d’un petit amphithéâtre de béton, s’activaient des intermittents du spectacle autour d’une scène qui animerait plus tard la soirée des vacanciers.
    
    Je marchai le long du muret qui séparait la promenade de la plage en direction du phare distant d’un bon kilomètre. Bercé par le bruit des vagues et les alléchantes odeurs des churros qui s’échappaient d’un camion situé à mi-distance, j’oubliai progressivement ma déconvenue et envoyai plusieurs textos à un ami dont j’aurais apprécié la présence à mes côtés. Habitué à la solitude, je me contentai de l’agrément des choses simples, comme cette marche, et ne comptai que modérément sur la survenue d’un événement imprévisible qui changerait la donne.
    
    La mer était calme et les pêcheurs avaient pris place sur les rochers de chaque côté de la digue. Les plus hardis s’étaient installés sous le phare, à l’endroit où les vagues se brisaient. Je croisai quelques promeneurs sous la lanterne mais n’y séjournai que le temps d’envoyer un nouveau texto à cet ami qui me manquait tant pour lui signaler ma position. J’espérais que l’évocation de ce lieu qu’il connaissait susciterait une réponse de sa part dont la lecture me tiendrait compagnie. Hélas, il ne répondit pas tout de suite, et ce décalage nuisit à l’instant que je voulais partager avec lui.
    
    L’été passa, tranquillement, et je ne revis Marie-Sophie qu’à deux ou trois occasions. À chaque fois nous discutâmes dans le petit hall ...
    ... ou sur le replat devant ma porte. Si sa vivacité paraissait intacte, les traits de son visage trahissaient une fatigue bien compréhensible, et sans doute le début d’une forme de lassitude. Elle me confia que son travail l’accaparait toujours autant et qu’il lui tardait de prendre une semaine de vacances en septembre pour retrouver son ami dans la région lyonnaise. Sans tenir un décompte précis de ses allées et venues, il me semblait que ce dernier ne lui rendait guère visite qu’une fois par mois, ce qui devait paraître bien peu à la jeune femme. J’imaginais sa tristesse au terme d’une journée de dur labeur, mais ne me sentais pas le droit de lui faire une proposition, par respect pour son statut et sans doute aussi par peur d’essuyer un nouveau revers. Ce qui ne m’empêchait pas de m’astiquer régulièrement le manche en pensant à ses jambes, que j’accompagnais du regard lorsqu’elle me dépassait, ou à l’arrondi de ses fesses. Bien que nos échanges se bornent à un dialogue poli, sa proximité physique était toujours source d’excitation. Le fait de nous savoir seuls dans l’immeuble contribuait aussi à mon échauffement et j’espérais, sans trop y croire, que de son côté il en était de même.
    
    Après une virée d’une quinzaine de jours chez mes parents, je rentrai chez moi à la période où Marie-Sophie devait être en congé et m’étonnai, à mon arrivée, d’entendre du bruit au troisième étage. Le lendemain matin, je la croisai devant la supérette du quartier et nous échangeâmes quelques ...
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