1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1027)


    Datte: 29/01/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    Marion au Château (devenue soumise Aphrodite MDE) – (suite de l'épisode précédent N°1026) -
    
    Maître Fernando n’en avait soufflé mot. Cette fois-ci, en plus de l’adresse, il y avait une lettre et un numéro, J-15. Tout en déambulant dans la rue, je me demandais donc à quoi cela pouvait correspondre. La lettre pour un bâtiment, le nombre pour un appartement, peut-être ? Je commençais à m’habituer à ma tenue. Jusque-là en intérieur, je finissais rapidement par la perdre, et à l’extérieur, mis à part les personnes mandatées par Monsieur le Marquis, finalement, bien peu de gens faisait attention à moi ! Les parisiens étaient bien trop occupés, bien trop pressés dans et par leur vie pour lever les yeux et prêter attention à une petite provinciale. Je me sentais fatiguée. Deux journées intenses, trois nuits écourtées, mise « sur le trottoir » sans vraiment prendre un petit-déjeuner. En effet, monsieur Fernando ayant dû quitter son établissement précipitamment, il me servit juste un café dans une gamelle, le temps que lui buvait le sien dans une tasse. Au bout de quelques minutes, je commençais à me sentir mal. Je manquais d’air, j’étais prise d’étourdissements, peut-être d’hypoglycémie, ma démarche était mal assurée, et je finis par m’évanouir dans la rue…
    
    Lorsque je me réveillais, j’étais nue, attachée, allongée sur un matelas recouvert de draps de satin, de ce que je pouvais ressentir sous ma peau, car j’avais également les yeux bandés. Je ne pouvais pas parler, car j’étais ...
    ... aussi bâillonnée. Je me sentais toujours vaseuse, comme dans un brouillard. Mon corps régulait mal la glycémie, je connaissais donc les effets que je pouvais ressentir lorsque je ne mangeais pas, mais cela n’avait rien à voir ! Je commençais à me douter que je devais avoir été droguée, certainement par le café de Maître Fernando. La peur monta d’un coup, et je m’agitais dans mes liens, la corde qui m’attachait les poignets et les chevilles aux montants du lit finissant par m’entamer un peu ma peau. Alors je sentis une présence près de moi, puis une douce caresse sur mon cuir chevelu et ma joue accompagnée d’une voix féminine inconnue qui me chuchota à l’oreille de me tenir tranquille, que je n’avais rien à craindre car j’étais là sur les ordres de Monsieur le Marquis d’Evans. Je l’entendis s’éloigner et une porte se referma. J’étais rassurée, sur le principe, mais tout de même un peu anxieuse. Depuis le début de cette semaine, j’avais toujours au moins vu à qui j’avais affaire, j’avais pu voir les lieux où je me trouvais. Là ne rien savoir était angoissant ! J’entendais des mouvements dans la pièce. Des portes de placards, des bruits de tiroir, des meubles déplacés… visiblement quelqu’un préparait quelque chose et j’allais sûrement ne pas tarder à en faire les frais.
    
    Une main, gantée de velours, me parcourut le corps, me faisant délicieusement frissonner. Pas un millimètre carré de ma peau n’échappa à ces douces caresses qui me chatouillaient, provoquant de temps à autres de ...
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