Prison pour femmes, passions inavouables - Histoires de Sexe

Prison pour femmes, passions inavouables

... et c’est toi que j’ai rencontrée la première. Tu m’as séduite tout de suite.

Kate arbora une moue admiratrice.

— D’où votre obstination à me faire lâcher mon vieux rafiot pour louer mes services sur votre propre bateau… Et vous avez placé la barre très haut, je ne pouvais pas refuser une telle offre. Jamais on ne m’avait proposé autant d’argent.
— C’est le privilège d’une femme qui peut dépenser son argent sans compter. Je te voulais… et j’obtiens toujours ce que je désire.
— Et votre mari, il ne se doute de rien ?
— Bien sûr qu’il sait. Il connaît mes préférences sexuelles et me laisse toute liberté à ce sujet.
— Oh ! C’est pour cela qu’il se montre aussi méprisant avec moi alors… Il savait que je risquais de finir dans votre lit…

Kate, de honte, se cacha le visage dans ses mains. Elle était aussi rouge qu’une pivoine. Hélène la cajola tout en tentant de la rassurer.

— Ne t’inquiète pas pour ça… Il est toujours aussi gonflé d’importance et de dédain envers n’importe quelle femme, cela n’a rien à voir avec mon attirance pour toi. Il est habitué maintenant à porter les cornes et, pour lui, les coucheries entre femmes ne sont que bagatelles bien innocentes. Il me pardonne donc ce petit péché mignon et, s’il veut que je le supporte et que je m’écrase, il ne peut pas faire autrement que céder à mes caprices. J’aime sexuellement les femmes et jamais je ne pourrai m’en lasser. J’ai accepté ces vacances avec lui à partir du moment où j’avais mes petites ...

... compensations intimes. Enfin, plutôt mes grandes compensations, car entre femmes rien ne se fait jamais en petit…
— Et cela vous arrive souvent ?
— De quoi ?
— De coucher avec d’autres femmes ?
— Dès que je peux… Disons que j’ai des besoins gourmands à ce sujet.

Kate se blottit dans ses bras en gloussant.

— En effet, ça j’ai pu le constater et je ne m’en plaindrai pas.

Elle hésita avant de continuer :

— Et votre belle-fille ?
— Quoi ?
— Vous n’avez jamais essayé avec elle ? Elle est terriblement craquante.

Hélène redressa la tête et l’observa comme si elle avait proféré une aberration.

— T’es folle ou quoi ? Claire est comme ma fille. Elle avait huit ans lorsque je l’ai connue, je la faisais sauter sur mes genoux en la faisant rire aux éclats.
— Et alors ? Maintenant vous pourriez l’avoir sur vos genoux pour la faire crier de plaisir. Ce sont là des jeux bien plus intimes et bien plus agréables. Et douée comme vous êtes, je doute qu’elle vous résiste bien longtemps. D’ailleurs, si cela se trouve, elle ne demande que ça…

Hélène sent sa respiration s’accélérer. Evidemment, elle en rêve jour et nuit de se glisser dans le lit de sa belle-fille pour lui faire l’amour comme elle ne l’a jamais fait, réalisant un fantasme qui la torture depuis deux ans déjà. C’est à la fois délicieux et insupportable, un désir interdit encore plus intense parce qu’il est tabou et honteux, lui faisant passer des nuit agitées et débridées, un plaisir jamais atteint dans sa solitude, ...