1. Evolutions (5)


    Datte: 09/07/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Fantasmatique, Source: Xstory

    ... précédentes. Tu finiras même par t’y habituer, et trouver ça complètement naturel.
    
    Tandis qu’elle hoche la tête pour me faire comprendre qu’elle se fie à moi, tout en se mordant la lèvre inférieure, ce que je trouve charmant, je lâche sa main gauche et je l’entraîne dehors. Alice me suit de mauvaise grâce et nerveuse, si bien que je suis obligé de la tirer, et nous nous retrouvons dehors, mais à l’ombre, étant donné que le soleil qui s’est levé bien avant nous, donne de l’autre côté de la maison. Cependant, en ce dernier samedi du mois de mai et vers neuf heures du matin, il ne fait pas froid.
    
    Il ne nous faut pas plus de quelques secondes, pour parcourir les sept mètres qui nous permettent d’atteindre le portillon qui donne sur la rue, qui a été fabriqué avec des planches jointes tout comme les portails des garages. Bien que de largeurs différentes, ils sont tous les trois identiques, par conséquent, ils atteignent tous la hauteur d’un mètre cinquante. Un petit sac en toile se trouve dans la boîte aux lettres, qui peut s’ouvrir de l’intérieur de la propriété tout comme du trottoir qui se trouve de l’autre côté, et je le prends avant de le donner à Alice, en lui disant :
    
    — Tu vois, ce n’était pas si dur que ça, et la morale est sauve.
    
    ₪₪₪
    
    Mais à ce moment, une voiture passe dans la rue en roulant lentement, et au lieu de me répondre, mon petit bout de femme se précipite derrière la ...
    ... haie de thuyas, qui pour sa part est haute de deux mètres cinquante. Cette dernière est elle aussi étanche à la lumière, et par conséquent, Alice, bien qu’écarlate, se sent protégée, ce qui ne l’empêche pas de jurer, tout en parlant à voix basse :
    
    — Foutre ! Tu m’avais promis que je n’aurais pas à rougir plus que les autres fois.
    
    Je hausse un sourcil ironique, avant de répliquer :
    
    — Si tu étais restée à la même place, le conducteur n’aurait vu que tes beaux yeux. Tu es gênée parce que tu es nue dehors, mais toi et moi sommes les seuls à le savoir.
    
    — Mais n’importe qui peut rentrer par le portail, et nous voir à poil !
    
    — Non, il est fermé à clef. Tu ne t’en es pas rendu compte hier soir, parce que les grands sont électriques. De plus, le livreur a la même passe que le facteur, par conséquent, il n’est pas obligé de rentrer chez moi pour déposer le pain.
    
    Puis j’ajoute, amusé :
    
    — J’aime bien quand tu remplaces ton « Mince » un peu vieille France par « Foutre ». Ça fait très cochonne qui a le con rempli de sperme.
    
    Bien qu’elle soit encore rouge, ma remarque la fait sourire, ce qui prouve qu’elle n’est pas fâchée du petit tour que je viens de lui jouer, mais tandis qu’elle s’apprête à retourner dans la maison, je lui prends à nouveau la main en lui disant :
    
    — On va faire le tour pour aller sur la terrasse, puisque c’est là qu’on va prendre notre petit-déjeuner.
    
    À suivre... 
«12345»