1. Evolutions (5)


    Datte: 09/07/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Fantasmatique, Source: Xstory

    ... beau... tendre... et merveilleux... En fait, je m’attendais à quelque chose de plus... bestial...
    
    — Si tu es déçue à ce sujet, ça peut s’arranger. Parce que pour pimenter notre relation, on peut alterner la douceur et la rudesse.
    
    Puis je me dépêche d’ajouter, en la voyant devenir écarlate :
    
    — Bien entendu, c’est toi qui fixeras les limites, et si je fais quelque chose qui te choque, il faudra immédiatement que tu me le fasses savoir.
    
    Alice me répond, toujours aussi rouge :
    
    — En même temps, si je veux devenir la reine des cochonnes, il faudra bien que tu m’apprennes à me dépasser.
    
    ₪₪₪
    
    Cette remarque me fait sourire, et je lui dis :
    
    — On verra bien jusqu’où tu es capable d’aller. En attendant, si on allait prendre notre petit-déjeuner ? Parce que je meurs de faim, pas toi ?
    
    — Si. Mais on ne va pas prendre une douche, avant ?
    
    — Non. Les vraies cochonnes ne se lavent que quand elles doivent sortir ou lorsqu’elles reçoivent des invités. Le reste du temps, elles baignent dans leur jus.
    
    Alors qu’il avait repris une teinte normale, son beau visage s’empourpre à nouveau, et bien que je m’attende à ce qu’elle proteste, Alice me pose une autre question :
    
    — Mince, peux-tu au moins me prêter une robe de chambre, ou un peignoir ?
    
    — Non. Tu commences ta vie de nudiste aujourd’hui, et cela me permettra de pouvoir admirer ton corps de madone en permanence.
    
    Cette fois encore, mon petit bout de femme ne s’indigne pas. Après m’être levé, je l’aide à en ...
    ... faire autant, et elle me remercie d’un sourire, bien qu’elle considère ne pas être en sucre. Ensuite, elle refait sa coiffure pour que ses cheveux soient à nouveau attachés en queue-de-cheval haute, puis nous quittons la chambre à poil, pieds nus et crasseux, en nous tenant par la main.
    
    Je l’entraîne directement jusqu’à la pièce d’entrée, et je sors du placard à chaussures deux paires d’espadrilles. Il y a celles que je mets habituellement pour rester à la maison, mais aussi d’autres qui ont déjà servi à l’une de mes ex, mais que je ne me suis pas résolu à jeter parce qu’elles sont pratiquement neuves. Alice les enfile sans hésiter et sans faire de commentaire, ni parce qu’elles sont trop grandes pour elles, ni pour me demander à qui elles ont appartenu. C’est seulement lorsque j’ouvre la porte qui donne sur le devant de la villa, qu’elle s’exclame affolée :
    
    — Tu fais quoi là ?!?
    
    ₪₪₪
    
    Je lui réponds, après lui avoir souri :
    
    — Je me fais livrer le pain tous les matins, et le week-end, il y en a aussi des petits qui sont aux raisins.
    
    — Mince, mais on est à poil !!
    
    — Oui, mais on est aussi des nudistes. Tu l’as déjà oublié ?
    
    — Des nudistes peut-être, mais certainement pas des exhibitionnistes !
    
    Je me tourne alors vers elle, je prends ses deux mains dans les miennes, et je lui demande :
    
    — Tu as confiance en moi ?
    
    — Oui. Enfin... je crois...
    
    — Alors, crois-moi si je te dis que ce que tu vas faire maintenant ne te fera pas plus rougir que les fois ...