1. Un bien triste travail


    Datte: 09/07/2018, Catégories: fh, inconnu, bizarre, revede, pénétratio, tutu, conte, fantastiq, Auteur: Macapi, Source: Revebebe

    ... vrai, comme quand j’étais adolescent, sauf que le lit n’était pas mouillé.
    
    Je sais bien que ce n’était qu’un rêve, mais ça semblait si réel. Es-tu sûre de ne pas être revenue cette nuit après notre soirée ?
    
    Pourquoi toutes ces filles font-elles appel à mes services ? Ne sont-elles pas capables de séduire correctement leur homme ? Est-il si compliqué de nos jours de faire tomber un homme en amour ? Peut-être sont-elles tellement insécurisées par d’anciennes relations qu’elles ne savent même plus reconnaître l’amour vrai quand elles le rencontrent.
    
    Encore une autre, Sandrine cette fois. Elle m’a même demandé si elle pouvait assister à l’exécution. J’ai refusé, bien sûr. Je sais trop bien l’effet psychologique de voir son homme baisé par une autre femme, même si c’est pour une bonne cause.
    
    J’ai demandé à Sandrine de partir avant que Jacques ait joui. Je lui ai dit de trouver une excuse, n’importe laquelle. Elle m’a écoutée, c’est pour cela qu’elle me paie.
    
    Elle venait donc de partir précipitamment en prétextant une migraine subite et une pilule miracle qui ne se trouvait que chez elle. Jacques était encore à moitié bandé. Il ne comprenait rien, le pauvre.
    
    Lasse de toutes ces filles un peu trop sottes, de cette génération d’incapables, j’ai légèrement changé les règles du jeu, très légèrement. Je n’ai pas attendu que Jacques s’endorme. Je suis entrée dans la chambre et il m’a vue. D’un doigt je lui ai intimé l’ordre de se taire.
    
    — Bois, ça te fera du bien, ...
    ... lui ai-je dis en lui présentant un verre d’une potion dont j’ai le secret.
    
    Et il a bu. Peu d’hommes peuvent résister à mon charisme naturel. Et de toute façon, je l’aurais forcé d’une manière ou d’une autre à boire ce liquide qui ne lui laisserait aucun souvenir de moi. Il croirait à la présence de sa Sandrine, comme tous les autres.
    
    Je me suis vengée de toutes ces années passées à baiser pour le plaisir de ces demoiselles en mal d’amour. Je l’ai laissé me faire réellement l’amour. Je n’ai cependant pas changé ma position et je l’ai chevauché comme une reine. Cette nuit-là j’ai pris un réel plaisir à faire mon travail. J’ai aimé son regard sur mon corps, un peu absent, mais réel quand même. J’ai aimé ses mains sur mes hanches qui m’accompagnaient agréablement. J’ai aimé nos souffles qui s’accéléraient dans un plaisir partagé. Et parce que j’ai aimé, ce fut la dernière fois.
    
    Le corps rempli de son sperme, je suis retournée dans mon territoire secret, en silence. J’ai laissé Jacques seul avec son rêve. Je l’ai laissé le lendemain écrire cette lettre à sa bien-aimée. Et surtout, j’ai terminé ma dernière tâche.
    
    J’ai récupéré sa semence dans mon chaudron. Le mélange avec ma cyprine avait déjà commencé à faire effet. J’ai fait chauffer cette liqueur aux pouvoirs immenses. J’y ai ajouté quelques ingrédients que je préfère garder secrets et j’ai laissé mijoter cette potion pendant exactement quatorze minutes. Les mêmes quatorze minutes qu’a duré notre plaisir illicite. Puis ...