1. Fut pris qui croyait prendre


    Datte: 08/07/2018, Catégories: fh, forêt, chantage, pénétratio, merveilleu, Auteur: Maxime Théberge, Source: Revebebe

    ... désirant rester un peu plus longtemps sur le plateau luxuriant qui précède le moment ultime.
    
    — Allez… viens en moi… donne-toi, me susurra la coquine dans le creux de l’oreille.
    
    Je ne pus me retenir et accélérai le rythme, alors que tout semblait fondre dans cet ineffable instant qui précède la détente, avant d’être traversé des orteils aux oreilles par l’enivrant courant libérateur, qui fait retomber la pression même si nous aurions souhaité que cela monte encore, se poursuive à des niveaux encore plus intenses.
    
    Un peu essoufflé, suant des deux combats que je venais de mener sans discontinuer, je me retirai, soudain mal à l’aise de ce qui venait d’arriver, me rendant compte que je ne connaissais même pas son nom et qu’elle m’aurait après tout occis si je ne m’étais pas défendu. Tout s’était produit tellement vite, entraîné par les pulsions animales qui couvaient en moi et que je n’avais pu brider.
    
    Toujours assise, elle remonta ses pantalons, me révélant fugitivement cette chatte que je n’avais alors pas vraiment vue, petit triangle d’ébène surmontant sa vulve rubiconde, luisante et encore invitante. Je demeurai assis, pantelant et confus, ne sachant trop que dire. Nous étions assis côte à côte et je l’observais sans pouvoir prononcer un mot, charmé par son joli visage et la façon dont elle s’était donnée. Je ne savais trop quelle attitude adopter, la situation me semblant alors pour le moins nébuleuse. Son sourire me fit reprendre voix, et je lui demandai son nom. ...
    ... Elle s’appelait Anika. La conversation qui suivit demeure cependant brumeuse dans mes souvenirs, mais je me rappelle du vent frisquet qui s’était levé, faisant rougir ses joues, déplaçant devant son visage des mèches de cheveux, qu’elle ramenait rapidement derrière ses oreilles. Elle avait environ 22 ans, née dans un convoi de réfugiés lors des dernières guerres de pacification, ses parents avaient perdu la notion du temps et ne situaient qu’approximativement sa naissance. Lorsque je lui demandai pourquoi elle m’avait voulu occire, elle détourna le regard et décida de départir sur le champ, ne pouvant s’attarder en ces lieux.
    
    Elle reprit possession de ses armes, éparpillées plus loin, et départit d’un pas léger, non sans m’avoir baillé un clin d’œil.
    
    — Est-ce qu’on se reverra ? lui lançai-je alors qu’elle s’éloignait.
    — Peut-être, répondit-elle en haussant les épaules.
    
    Sur ce, elle repartit de sa démarche souple et féline, et je la regardai disparaître dans les bois avoisinants, encore incertain des sentiments contradictoires qui bouillonnaient en mon être. Je devais rapidement trancher, lorsque je découvris avec horreur que le collier qui me garantissait l’accès aux librairies et laboratoires du collège s’était volatilisé. C’est ce qu’elle voulait probablement depuis le début. Je compris qu’elle m’eut préféré décédé, pour ce que mort je ne pourrais rapporter le vol.
    
    Jugeant que le scrupule ne l’étouffait sûrement pas, je regagnai à toute vitesse les remparts du ...
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