1. Fut pris qui croyait prendre


    Datte: 08/07/2018, Catégories: fh, forêt, chantage, pénétratio, merveilleu, Auteur: Maxime Théberge, Source: Revebebe

    ... ni maigrelet ni difforme comme le sont généralement les individus de ta profession. Les bois sur l’autre rive me semblent invitants, et le pont est tout proche…
    — Laisse tomber la forêt, nous serons très à l’aise ici. Rien ne t’empêcherait de t’enfuir, ou d’y retrouver un de tes compères. De plus, je ne compte pas m’éterniser ni changer d’avis, d’autant plus que tu m’y as invité.
    
    Je fus assez surpris de ne pas la voir ciller, m’attendant à avoir déjoué sa ruse. Elle s’assit derechef sur l’herbe, et m’invita avec un sourire complice. Presque totalement subjugué, je plantai mon épée dans le sol, et me penchai sur ma prisonnière. Craignant qu’elle me morde, je la forçai à s’allonger en lui plaçant ma main gauche sur le menton, alors que mon autre baissait fébrilement ses pantalons et les miens. Je reculai un peu et tâtai ses chausses de peur qu’elle n’y ait caché un couteau, mais mon intuition s’était cette fois trompée.
    
    Elle exhalait un parfum musqué, épicé, pas tout à fait recouvert par la lourde senteur de cuir de son armure. Une odeur de combats, de grand-routes et de plein air. À deux doigts, je commençai à lui caresser la vulve, longeant tout d’abord les lèvres, m’attardant sur ces délicats replis, la paume posée sur son pubis. Poursuivant alors mes caresses en me glissant entre ses lèvres, en tournant doucement autour de son clitoris, je fus étonné de constater qu’elle était déjà humide. Cela ne fit qu’accroître la flamme qui s’était allumée dans mes reins. Je ...
    ... continuai à la caresser ainsi, prenant un certain plaisir à voir le sien, qu’elle dissimulait de moins en moins, cambrant ça et là les hanches pour mieux s’offrir à l’exploration caressante de mes doigts. Sa respiration se fit plus profonde et plus bruyante.
    
    Nos regards se rencontrèrent, sans qu’aucun de nous deux ne détourne les yeux. J’aurais été bien malin de pouvoir dire ce que ses yeux recelaient vraiment, mais je pris plaisir à m’y perdre.
    
    Jugeant le moment approprié, je la pénétrai, ce qui lui arracha un faible gémissement. J’eus l’impression de plonger tout entier dans une béatitude chaude, moelleuse, veloutée même, et il y avait tellement longtemps que j’étais cloîtré dans l’aridité du collège que je n’en fus que plus heureux de pouvoir m’ébattre ainsi. La main gauche toujours posée sur son menton, l’œil dans le sien, j’entamai un va-et-vient lascif. Tout sembla alors disparaître dans les limbes de la volupté, tant le murmure de la rivière que le chant des oiseaux, et il n’y avait plus alors que moi et elle, plongés dans un corps à corps totalement différent de celui que nous nous étions livré il y a si peu de temps.
    
    — Tu peux enlever ta main, je ne veux plus te faire mal… Oui comme ça, c’est mieux, chuchota-t-elle.
    
    Je passai ma main derrière sa tête alors que ses doigts me cajolaient la nuque, effleurant et plongeant dans mes cheveux, faisant courir en moi d’agréables frissons. Je ralentis un peu le rythme, ne voulant pas que ce moment prît fin trop vite, ...
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