1. Vers 17 heures, elle quitte la chambre sur un dernier baiser


    Datte: 28/01/2018, Catégories: fh, hotel, Oral fsodo, hdanus, Auteur: Passeur de rêves, Source: Revebebe

    ... détruire tous ces échanges déjà adultères.
    
    Je passai un mauvais mercredi, mais un jeudi plein de promesses car je retins la chambre pour le week-end, sachant que je ne l’occuperais, au mieux, que quelques heures. C’était « un peu » cher pour quelques heures, mais le sacrifice n’était rien, comparé à mon envie de cette belle blonde.
    
    Vendredi, 14 heures. J’attends dans cette grande chambre au premier étage, face à la place encore sous une couche de nuages lourds de pluie à venir. Je bois un gin pris dans le mini-bar. Je n’aime plus cet alcool d’adolescent, mais bêtement j’ai besoin de lui et je me suis dit que mon haleine serait moins forte. Quel imbécile…
    
    Dans le couloir, j’entends des pas. Des talons, plutôt. Ils s’arrêtent devant ma porte. Quelques secondes passent comme des heures pendant mon apnée. Deux coups discrets sont frappés. Je m’apprête à ouvrir. Et si tout cela n’était qu’une vaste blague dans laquelle je serai tombé ? J’ouvrirais pour me retrouver nez à nez avec mes amis réunis pour mon anniversaire. C’est dans cinq mois. Quand même. C’est donc le sexe dur et néanmoins la gorge nouée que j’allai ouvrir.
    
    Séverine est bien là. Seule. Un sourire éclatant aux lèvres. En tailleur. Bas ou collants ? L’alternative va être bientôt levée.
    
    — Monsieur Maréchal ?
    — Vous y êtes, dis-je en m’effaçant pour laisser entrer l’objet de tous mes délires érotiques.
    — Je parie que tu as pensé que c’était une blague ?
    
    Je réponds « oui » et elle entre, tout sourire. ...
    ... Je ferme la porte et elle avance au milieu de la pièce.
    
    — Quelle vue !
    — Oui, quelle belle vue, réponds-je, les yeux fixés sur les courbes de son corps faciles à deviner sous un chemiser et une jupe courte.
    
    Elle est toujours face à la place lorsque je m’approche d’elle, mon corps épousant le sien sans s’appuyer. Elle tourne la tête et je dépose mes lèvres sur les siennes pour un premier baiser sensuel. Elle se retourne, nos lèvres toujours unies, mais nos langues s’échappent vite. Elle répond avec une fougue qui m’étonne. Sa langue joue avec la mienne, envahissant mon palais, jouant avec mes dents. Nos salives mêlées, nous sommes toujours dans collés à la baie vitrée.
    
    Je prends sa tête dans mes mains, mes doigts se perdant dans des cheveux parfaitement coiffés. Ses mains parcourent mon dos, massent mes omoplates. Sa cuisse droite monte le long de ma jambe, dévoilant la sienne jusqu’à l’aine. J’y plaque ma main, au-dessous de sa jupe. Mon sang se met à bouillir en découvrant, enfin, une cuisse libre au-dessus du bas. C’est bien un bas. L’instant se fige. Nos bouches halètent, les lèvres collées. Nos corps épousent les moindres formes de l’autre. Sa jambe droite est repliée derrière mes fesses, et je bloque son pubis contre mon sexe, ma main incrustée sur le haut de sa cuisse. L’instant est si érotique que je n’ose, elle non plus, le briser par un quelconque mouvement.
    
    Nos langues redonnent le signal de l’assaut. Elle suce ma langue et mes lèvres avec avidité. Je ...
«1234...10»