1. Mon voisin est un gros porc et j'aime ça. (6)


    Datte: 05/07/2018, Catégories: Trash, Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    Il va sans dire qu’en plein orgasme, j’avais autre chose à faire que regarder l’autre pouf à côté. J’étais toute à mon plaisir, les jambes recroquevillées sur les fesses de mon amant, mes bras l’enserrant le plus fort possible comme si j’avais pu le broyer et gueulant à tel point qu’on devait m’entendre dans toute la copropriété.
    
    — Ouiii, ouiiii, vas-y, ouii c’est bon !
    
    J’aurais voulu qu’il jouisse en même temps que moi, que son sperme m’inonde pendant que mon corps exultait.
    
    — Remplis-moi, remplis-moi, remplis-moi la chatte comme une outre... Oooooh !
    
    Je me demandai comment j’avais pu me priver d’un tel bonheur pendant dix jours. Je me fis le serment solennel que plus jamais je ne me séparerai de cet homme qui me faisait connaître toutes les outrances mais aussi les plaisirs les plus fous.
    
    Enfin les spasmes s’espacèrent, je me détendis, mon corps brisé se relâcha et les larmes coulaient de mes yeux.
    
    L’homme toujours s’agitait mais plus lentement. J’ouvris les yeux pour voir son visage immobile et souriant près du mien.
    
    — C’est merveilleux dis-je.
    
    Puis je tournai la tête vers la fille d’à côté.
    
    Jamais choc ne fut plus violent. Je devins en un instant hystérique passant de la plus complète félicité à la rage la moins contrôlable.
    
    — Gros porc, retire-toi de là, retire-toi ! Ah mais... comment, comment vous avez pu me faire ça !
    
    Une fois debout, je le giflai violemment.
    
    — Salaud, salaud... et toi, toi ! Comment as-tu pu !
    
    Celle à qui je ...
    ... m’adressai, c’était... ma mère !
    
    Furieuse, je quittai la pièce en entendant Pauline demander :
    
    — Quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe ?
    
    Je traversai le salon, ouvris la porte et la claquai derrière moi, juste avant de réaliser que j’étais nue et que je n’avais pas pris les clefs. J’étais donc à poil sur le palier, le corps trempé de sueur et d’urine, incapable d’ouvrir ma porte ou celle de JP.
    
    Je trépignais de colère et m’assis finalement sur le paillasson dont la trame rugueuse me chatouilla le cul. Je restai là un temps qu’il m’est impossible d’évaluer tellement je ruminai ma rage, ne sachant que faire...
    
    Et puis, j’entendis du bruit dans l’escalier. Ce fut la panique. Si on montait jusqu’ici, on me verrait dans cet état peu glorieux. Fort heureusement on s’arrêta en dessous. Il fallait que je ravale ma fierté pour frapper et que l’on m’ouvre... Et puis d’ailleurs il ne fallait pas tarder car ce gros porc, si ça se trouve était encore en train de sauter ma mère. Je ne pouvais pas le laisser faire.
    
    Je sonnai et frappai donc frénétiquement à la porte.
    
    Mes parents et moi n’avions jamais été proches. C’est une couple de petits bourgeois provinciaux coincés. Mon père a toujours montré une préférence outrée pour mon frère, un jeune homme dont il a fait un coq prétentieux. Ma mère s’est toujours écrasée, faible et soumise à la dictature de ces deux hommes. Bien souvent, j’aurais voulu qu’elle s’affirme, qu’elle se révolte, mais là, là ! Toute mesure était ...
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