1. Le fruit défendu...


    Datte: 05/07/2018, Catégories: ff, toilettes, volupté, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation tutu, ecriv_f, Auteur: Femme, Source: Revebebe

    Tel que nous en avions pris l’habitude, nous nous retrouvâmes donc dans ce petit bar, très sélect. Trop à mon goût, pas assez au tien. Tu voulais toujours des endroits somptueux pour nos rencontres. Tu avais ce petit sourire, cette étincelle dans les yeux, je devinais tes idées les plus coquines, en frémissant presque, car je sais que tu ne recules devant rien.
    
    Pourtant ce soir-là, tu étais très calme, détendu, pour tout dire. En temps normal, je te devine facilement, tes envies sont si grandes que tu ne sais les cacher ; tu m’étonnais donc. Tiens, de nouvelles règles de jeux ?
    
    Nous sirotions chacun notre apéritif, tout en discutant des évènements de nos vies respectives. Tu m’as même parlé de ton frère, je ne savais pas que tu en avais un.
    
    Nous nous délections donc de notre Kir quand j’ai soudain compris.
    
    J’ai suivi ton regard, je l’ai vue, tu m’as saisi la main, tes yeux ont violé mon âme, j’ai deviné.
    
    En l’occurrence, la belle élue dégustait son cocktail, accompagnée de son amant.
    
    Nous avions toujours tout osé, tout risqué, tout dit, tout partagé, tout accepté aussi… Avec toi, il fallait toujours accepter, et beaucoup, car rien ne t’effrayait, et tu prenais un plaisir sadique, dans mes craintes.
    
    De fait, me voir accepter, obéir, en quelque sorte, faisait partie intégrante de ta jouissance. Pourtant ce soir-là, j’avais décidé de ne pas tout accepter, seulement de prendre le plaisir dont je rêvais (il est sûr que la demoiselle me donnait de quoi ...
    ... imaginer), mais j’avais également décidé qu’en ce jour, en ce lieu, je serais maîtresse du jeu, tout en te laissant croire que tu mènerais la danse. Ô mon chéri, comme tu seras surpris de la tournure des évènements !
    
    Ton regard cherchait le mien ; pour t’ennuyer, je l’évitais justement, pour mieux dévisager notre proie. Car oui, la belle était bien devenue proie…
    
    Une jupe taille basse, légèrement ample, assez courte, les jambes fines et longues, les chevilles délicates, l’une ornée d’une chaînette argentée, des souliers ouverts, dont les talons l’aidaient à trouver un semblant d’équilibre sur le tabouret où elle s’était campée, face au bar, le buste bien droit, la taille joliment marquée, une poitrine mise en valeur par un superbe décolleté plongeant…
    
    Je t’ignorais, et je la regardais. Les yeux fixés sur elle, je ne me lassais pas de l’étudier, de la deviner.
    
    Sans même détourner le regard qu’elle a fini par sentir peser, j’ai brusquement posé ma main sur ton entrejambe, lorsqu’elle m’a regardé. Je lui ai souri, sourire rendu. Tu étais très dur, et tu me susurrais des mots incompréhensibles, qui me faisaient comprendre que tu voulais faire l’amour, que tu voulais faire l’amour avec moi, faire l’amour avec elle, vite, maintenant, tout de suite. La belle nous souriait toujours, tout en continuant à discuter avec son amant, qui n’avait pas pu voir la scène, il nous tournait le dos. Situation bien propice à mes désirs du moment ! J’ai ignoré tes propos, pas vraiment cherché à ...
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