1. Philippe


    Datte: 05/07/2018, Catégories: fh, couple, grosseins, Oral pénétratio, confession, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... tu n’as pas nié en ce qui me concerne !
    
    Je sais trop bien ce qu’ils risquent de répondre, et un enfant prend rarement des gants ! En parlant de gant, capturant sa main entre les miennes, je décide de me jeter à l’eau :
    
    — Écoute, je veux bien que tu partes…
    — C’est gentil… tu deviens raisonnable… mais ?
    — Ben, j’aimerais que tu me promettes deux choses…
    — Dis toujours…
    
    Je serre sa main plus fortement, je respire un grand coup, et je me lance :
    
    — Je veux que tu reviennes parmi nous, et qu’on recommence à vivre comme avant.
    — Ça fait déjà deux choses…
    — Arrête de plaisanter, s’il te plaît. Je suis sérieuse.
    — Galy, je n’ai pas prévu de divorcer, je te l’assure. Néanmoins, je pense qu’un petit break nous fera le plus grand bien, à toi comme à moi. Je t’aime, mais comprends-moi, ce que tu as fait n’est pas facile à digérer.
    
    Je dodine de la tête, telle une gamine prise en faute :
    
    — Oui, je sais, je me suis déjà excusée trente-six fois…
    — Je sais… Et ton second souhait ?
    
    Je respire un grand coup :
    
    — Je veux que tu me fasses l’amour chaque soir avant que tu partes au Brésil !
    
    Mon mari est comme cloué sur place. Il cligne des yeux, il me regarde fixement, puis il finit par dire :
    
    — Tu… tu peux répéter ?
    — Je veux que tu me fasses l’amour chaque soir, et à partir d’aujourd’hui !
    — Oui, j’avais bien entendu… c’est très rare que tu sois la demandeuse…
    — Je sais, mais là, il y a urgence…
    — Ah bon ? Pour qui ?
    — Pour toi, pour moi. ...
    ... Comprends-moi, si tu me fais l’amour, je saurais si tu m’aimes encore, et si tu n’as pas prévu d’aller voir ailleurs.
    
    Il est tellement surpris qu’il en oublie de répondre. Je continue :
    
    — Et si tu me quittes, au moins, nous aurons fait l’amour comme si… comme avant…
    
    Il désigne du doigt ma poitrine :
    
    — Et pour tes seins, on fait quoi ? Tu ne supportes plus qu’on les touche.
    — Ça va mieux, mais il faudra que je tire un peu de lait avant, pour les apaiser…
    
    Il devient songeur, et ça dure un certain temps, un peu longuet d’ailleurs. Je vois bien qu’il pèse le pour et le contre, s’il décide ou non d’enterrer la hache de guerre. Bref, de mettre fin ou pas à nos différents depuis que je lui ai annoncé que j’étais enceinte. Un peu crispée par ce silence et cette incertitude, je finis par rompre le silence :
    
    — À quoi tu penses ?
    — J’accepte ta proposition. Et pour les galipettes, nous avons du temps à rattraper.
    — À qui la faute ? Tu ne me touches plus depuis des mois !
    — Si tu continues comme ça, je retire mon approbation. On ne s’en sortira que si on laisse nos griefs de côté.
    — Excuse-moi, Phiphi.
    
    Il me sourit, c’est déjà un bon début. Alors j’enchaîne :
    
    — D’accord pour les galipettes, mais on commence mollo…
    — Ça me va. Tu dis que tes seins sont devenus moins sensibles ?
    — Oui, mais ce n’est pas une raison de me les tripatouiller dans tous les sens, comme tu adorais le faire.
    — Mais je peux y toucher…
    — Oui, tu peux, mais si tu appuies de trop, mon lait va ...
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