1. Philippe


    Datte: 05/07/2018, Catégories: fh, couple, grosseins, Oral pénétratio, confession, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... définitif de mon mari. Et puis, il y va seul ou accompagné ? Je reviens à la charge :
    
    — Il… il n’y a pas moyen que nous y allions tous ensemble, tous les cinq ?
    — A-t-on les moyens de payer trois billets d’avion ? Non !
    — Trois billets ?
    — Je te signale que les bébés et les très jeunes enfants ne payent pas.
    — Ta boîte, elle ne peut pas nous les payer, ces billets ?
    — Tu rigoles ou quoi ? Ma boîte ne fait pas dans la philanthropie. Et puis, on logerait où ? Je te signale que je vais sur un chantier perdu au milieu de nulle part, et là, ce sera sans doute un simple bungalow.
    
    Je pique un coup de sang :
    
    — C’est ce que tu dis ! Qui me dit que tu ne descendras pas dans un hôtel de haut de gamme avec des putes à tous les étages ?
    — Si je te dis que c’est un chantier en pleine cambrousse, c’est que c’est la vérité !
    — Ah oui ! Qu’est-ce qui me le prouve ?
    
    Ça, c’est quelque chose que je n’aurais pas dû demander. La réponse me revient comme une gifle :
    
    — Tout le monde ne ment pas éhontément comme toi !
    
    Je suis anéantie. Que répondre à ça ? Je reste prostrée sur ma chaise. Mon mari continue :
    
    — Si je pouvais le faire, j’embarquerais volontiers ma famille avec moi, ou bien un de nos enfants, mais voilà, ce n’est pas possible.
    — Mais comment je vais m’en sortir ? Les courses, l’école, le boulot ?
    — Avant de partir, je peux faire un gros plein alimentaire. Pour ton boulot, avec un troisième enfant, tu as droit à un long congé maternité, il faut repeupler le ...
    ... pays après cette foutue guerre. L’école n’est pas trop loin, et tes problèmes de santé se résolvent. Tu peux demander à ta frangine de venir t’aider. Je pense qu’elle acceptera sans problème. Trois mois, ce n’est pas l’Atlantique à boire, contrairement à ce que tu dis.
    
    Prostrée, j’ai un petit geste de lassitude :
    
    — Si tu le dis…
    
    Non, ça ne peut pas finir comme ça, il faut que je fasse quelque chose, que je réagisse, sinon on va droit dans le mur. Alors je me lève, je m’approche de mon mari. Celui-ci me regarde intrigué. Je suis face à lui :
    
    — Phiphi, je ne veux pas que tu me quittes !
    — C’est juste pour trois mois, et ça me garantira un bon salaire.
    — C’est pas ça… je ne veux pas que tu divorces !
    
    Il tombe des nues :
    
    — Mais ! Qui te parle de ça ?
    — Ben… ton attitude de ces derniers temps…
    — Mon attitude est surtout dictée par le fait que tu m’as royalement fait un enfant dans le dos, nous flanquant tous dans la poisse ! Il ne t’a pas échappé que même nos enfants ne sautent pas de joie !
    
    Oui, ça, j’avais remarqué. Le manque de place, le fait que je sois débordée, mal dans ma peau, et aussi les problèmes de place lors des balades en voiture. Je réponds faiblement :
    
    — Euh, oui…
    — Je peux comprendre ton envie d’être mère, mais avec tout ça, tu as délaissé nos enfants. Et moi, aussi dans la foulée !
    — Mais ! Ce n’est pas vrai ! Je n’ai jamais délaissé nos enfants !
    — Ah oui ? Eh bien, pose-leur la question à nos enfants… Et je constate au passage que ...
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