1. Le Congrès - Partie 09


    Datte: 28/01/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: byVerdu, Source: Literotica

    ... ensanglantés.
    
    Elle semble inerte aux caresses de ma langue et cette fois ci, personne ne vient m'enculer. Une fois mon devoir accompli, Je dois prendre la position d'attente à genoux, mains sur les cuisses ouvertes, paumes vers le ciel.
    
    — Regardez les putes ce qui arrive aux chienne qui ont trop de plaisirs, dit Léa en montrant mon sexe enfermé.
    
    Je vois la plus jeune qui a repris connaissance blêmir.
    
    Nos deux tourmenteurs les installent alors sur les blocs de pierre ou nous avions fait la connaissance des chiens puis Monsieur Moreau me présente une desserte avec une tondeuse et du nécessaire de rasage. Cette fois ci, je vais être la coiffeuse.
    
    Je ne peux m'empêcher de repenser à mon propre sort, à ce moment où "trois" était à la place que j'occupe aujourd'hui.
    
    Je sais que je serai punie si je n'exécute pas ce qu'on attend de moi mais je suis choquée d'être un bourreau à mon tour. Je prends une grande respiration et je me saisis de l'appareil. Je n'ai jamais utilisé de tondeuse de ma vie, j'espère que je ne serai pas trop maladroite.
    
    Léa me dit de commencer par "quinze" en désignant la blonde sur laquelle elle écrase un talon. Elle le maintien en place d'ailleurs tout au long de l'opération.
    
    Un frisson me parcourt à l'évocation du nombre quinze. J'imagine alors que depuis ce congrès fatal pour moi et mon amie, Monsieur Moreau et Léa ont piégé sept autres femmes.
    
    Néanmoins je n'ai pas le temps de m'attarder sur cette pensée. De toute façon tout est ...
    ... devenu fou depuis et je suis moi-même maintenant actrice de cette folie.
    
    Je me ressaisir donc et la tondeuse à la main, je commence par les tempes. Je me retiens mais j'ai envie de pleurer lorsque je vois les grandes mèches blondes tomber à ses pieds. "Quinze", elle ne retient pas ses larmes.
    
    Je me familiarise vite avec la tondeuse et rapidement "quinze" se retrouve le crâne rasé. J'ai fini même par ne plus avoir d'émotion.
    
    Sans réfléchir ni rien ressentir, comme un automate, j'applique sur son crâne la mousse à raser. Je termine au rasoir à main pour que son crâne soit bien lisse.
    
    — À "seize" maintenant, dit Léa en souriant vicieusement.
    
    Je la vois alors poser son pied sur le cul de la noire qu'elle pénètre avec son très haut talon. Par des mouvements de bascule avec sa cheville, elle va et vient dans l'orifice déjà bien abîmé de numéro seize pendant que je m'applique à la tondre puis à la raser. Ses larmes et ses gémissements ne me troublent plus, étonnamment.
    
    J'ai peur de mon indifférence. Ce pourrait-il qu'il soit facile de passer de soumise à bourreau? Se pourrait-il que j'ai un jour moi aussi du plaisir à torturer quelqu'un, comme Léa qui est une ancienne soumise elle aussi?
    
    Léa me demande alors de reprendre la position d'attente tandis qu'une autre soumise que je n'avais encore jamais vu vient reprendre la desserte. Puis la voix de Monsieur Moreau s'élève.
    
    — Vous êtes des chiennes, juste faites pour des chiens! Et cet éclat de rire sinistre.
    
    Je ...