Une histoire rêvée, mais pas que...
Datte: 28/01/2018,
Catégories:
f,
ff,
plage,
caférestau,
amour,
init,
Auteur: Claire-Totobas, Source: Revebebe
... me tardait d’arriver.
À peine entrée, je me ruai dans la salle de bain pour prendre une douche froide et, pensais-je, calmer mes ardeurs. Les images de la journée tournaient dans ma tête, et je ne pus m’empêcher de commencer à me caresser. Mes seins étaient hypersensibles tout comme mon clitoris, qui était si dur qu’il dépassait légèrement de mes lèvres. Les mains, la bouche, les seins de Véronique m’obsédaient lorsque le souvenir du bruit qu’elle avait fait dans les toilettes du restaurant me provoqua presque un orgasme. Je m’imaginais me caressant en l’observant pendant qu’elle faisait pipi debout. Je lâchai alors ma vessie par petits jets pendant que mes doigts pinçaient mon bouton le plus fort possible. Un plaisir indicible m’envahit. Je passai ma main libre sous le jet doré en imaginant que c’était celui de Véronique. Lorsque je portai les doigts à ma bouche, un orgasme si puissant me terrassa que je m’écroulai dans la douche, tétanisée par tant de plaisir.
Je mis de longues minutes à reprendre mes esprits. Je ne me reconnaissais plus moi-même. Comment une femme quasi inconnue pouvait-elle me faire un tel effet ? Mes expériences avec Corinne venaient d’un désir profond après plusieurs années d’amitié et un rapprochement graduel. Là, la situation m’échappait. Véronique m’avait littéralement envoûtée, et il fallut que je pense à mon mari pour que son image s’estompe.
Le lendemain, mon cœur bondit quand Véronique m’appela. Elle souhaitait m’inviter chez elle à ...
... déjeuner en tête-à-tête. Je passai la fin de la matinée à me préparer, sans oublier de mettre une culotte, ayant trop peur de me trahir si, d’aventure, je n’arrivais pas à me maîtriser. Je portais une robe cintrée, décolletée mais assez ample avec un dos nu, ce qui m’a obligée à ne pas porter de soutien-gorge. Mes seins étant menus, ça ne m’a pas posé de problème.
Lorsque j’arrivai chez elle, elle m’accueillit avec un sourire à damner tous les saints. Elle était revêtue d’une robe mousseline blanche, qui aurait été virginale si son décolleté n’avait pas mis en valeur une poitrine qui me semblait libre de toute entrave.
— Bonjour, Claire, fit-elle en m’embrassant chaleureusement sur les joues. Tu es magnifique, et ta robe te va à ravir.
— Merci, tu n’es pas mal non plus, répondis-je en rougissant comme une adolescente.
En pénétrant sur la terrasse, je sentis son regard me scruter, faisant naître un émoi familier en sa présence. Nous nous assîmes face à face dans des fauteuils bas qui faisaient que les genoux étaient au niveau de nos regards. En sirotant un planteur, je l’observais, buvant ses paroles. Sa robe était remontée sur ses cuisses bronzées, et de temps à autre je discernais ce qui devait être son dernier rempart. La position était avantageuse, et d’un coup je pris conscience qu’elle devait avoir la même vue que moi…
La discussion animée portait sur la difficulté de faire des rencontres sur l’île. Nous étions ravies l’une comme l’autre de nous être trouvées, ...