Une histoire rêvée, mais pas que...
Datte: 28/01/2018,
Catégories:
f,
ff,
plage,
caférestau,
amour,
init,
Auteur: Claire-Totobas, Source: Revebebe
... d’elle, je déposai la culotte discrètement sur sa table.
— Je crois qu’elle vous appartient ; je l’ai trouvée l’autre jour sur la plage après votre départ.
Elle resta interdite, rouge comme une pivoine.
— Merci, finit-elle par articuler.
— Je trouve que vous avez très bon goût en matière de dessous. Elle doit être agréable à porter et vous aller à ravir.
— Euh… merci…
— À bientôt, peut-être.
Puis je m’éloignai en lui faisant mon plus beau sourire tout en essayant d’adopter une démarche féline comme seules les Antillaises savent le faire.
Elle resta là, interdite, me regardant avec surprise, aussi troublée que moi, du moins je l’espérais.
Je ne m’étais éloignée du restaurant que de quelques centaines de mètres et je me prélassais assise sur un banc, perdue dans mes pensées. Il était indéniable que notre rencontre l’avait troublée. Était-ce simplement de la gêne ou bien un peu plus que cela ? Un délicieux doute planait dans mon esprit, me laissant imaginer que tout devenait possible. Mon état d’excitation était toujours maximal, mais le manque d’intimité ne me permettait pas de soulager la tension qui m’habitait. Je me remémorais ses magnifiques yeux, mais surtout son décolleté plongeant dont je n’avais pas raté une miette lors de notre brève conversation.
Prête à rentrer chez moi pour me retrouver avec moi-même, je sentis une présence en me levant. C’était elle qui s’approchait du banc.
— Nous n’avons pas eu le temps de nous présenter, fit-elle en ...
... me tendant la main. Je m’appelle Véronique.
Mon cœur s’est mis à battre la chamade.
— Moi, c’est Claire.
— Pourrais-je vous remercier de votre geste en vous offrant une boisson rafraîchissante ?
— Euh, pourquoi pas ? J’ai beaucoup de temps libre ces temps-ci.
— Moi aussi, répondit-elle dans un éclat de rire cristallin.
Nous avons passé l’après-midi ensemble à papoter comme de vieilles amies, évoquant les carrières de nos maris respectifs, et le fait de ne plus travailler pour les suivre dans leurs mutations géographiques. Comme moi, elle se sentait souvent seule, même si elle était heureuse en ménage. Je buvais ses paroles, mais surtout je me perdais dans ses yeux et dans l’observation de son anatomie parfaite. Ses seins libres sous sa robe prenaient vie à chaque rire de Véronique. Sa vision m’échauffait les sens. J’étais au supplice de la voir juste devant moi sans oser m’aventurer sur un terrain mouvant qui aurait pu mettre un terme à notre amitié naissante.
L’après-midi arrivait à son terme, et il fut temps de nous quitter. Nous nous embrassâmes un peu gauchement sur la joue. Un frisson me parcourut l’échine au contact de sa peau. Véronique n’a rien montré de plus que ses dents blanches lors d’un ultime sourire.
— Au fait, merci de me l’avoir rendue ; c’était ma préférée, fit-elle dans un dernier sourire.
— Ce fut un plaisir, balbutiai-je en rougissant comme une jeune fille.
— À bientôt, je t’appelle.
Le retour à la maison fut un long calvaire tant il ...