1. Douceur d'une nuit d'été


    Datte: 28/01/2018, Catégories: fh, jeunes, extracon, copains, amour, revede, conte, Auteur: Flamenc de Bessoni, Source: Revebebe

    ... pour attiser le feu qui court dans mon corps. Sa peau humide luit sous les pâles rayons de lune, mes mains courent sur ses hanches, sur ses fesses, sur ses seins, les siennes courent sur mon visage, sur mes épaules, sur mon torse… Elle se cambre en arrière, telle une déesse sauvage issue d’un rêve, rejetant loin de moi ses douces mèches ondulées.
    
    Mon cœur embrasé l’appelle, peu m’importe la danse en fait, je ne veux qu’une chose, c’est la sentir contre moi… contre ma peau… comme si nous n’étions à jamais plus qu’un seul être… C’est à mon tour de l’attirer à moi, collant son corps au mien et ma bouche à la sienne pour l’embrasser tendrement. Nos lèvres se séparent légèrement, je dépose un baiser sur son nez, puis elle m’embrasse sur le front. Je veux la retenir, mais je la sens qui s’échappe à nouveau, un petit sourire coquin sur les lèvres, sentant ma faim, elle se soustrait encore, retournant à la danse. Dieu me pardonne, mais jamais je n’ai vu chose plus magnifique sur cette terre que la déesse, l’ange pur, la divine diablesse qui est posée sur moi en cette chaude nuit d’été.
    
    Je ne sais pas depuis combien de temps cela dure… Sur nos corps moites roulent des gouttelettes de sueur, mais j’aimerais que cela continue encore, et encore… Mon univers se résume à cette chaleur et à son visage angélique, à sa bouche légèrement entrouverte et à ses yeux pétillants. Finalement, dans un dernier soupir, c’est terminé… La danse connaît ses derniers soubresauts… puis plus rien. ...
    ... Elle se laisse retomber sur moi, haletante. Je sens son cœur qui, contre le mien, ralentit doucement. Je la prends dans mes bras, et au creux de son oreille, je lui susurre que je l’aime. Je sens le voile du sommeil qui rampe dans mon corps fatigué. Je lutte. Je ne veux pas sombrer tout de suite. Je veux la voir partir avant moi. Elle s’étire doucement, se blottit contre mon torse, contre moi. Sa respiration est calme à présent. Son cœur bat lentement. Je la sens se détendre contre ma peau. À mon tour je ferme les yeux et je laisse le sommeil m’emporter…
    
    Le jour est levé et j’entends le chant des oiseaux. Dans la maison, j’entends les autres qui s’agitent, qui se réveillent. Je me demande vaguement si ce n’était qu’un rêve, mais alors que je cherche à m’étirer je sens quelque chose contre moi, dans mon dos, quelque chose de délicieusement tiède. Un petit gémissement de protestation retentit quand je me retourne pour lui faire face. En ouvrant les yeux, je découvre une tête couverte de cheveux châtains, un peu décoiffés. Ma belle de la nuit se love contre moi et continue à somnoler paisiblement. J’embrasse ses cheveux, je la serre contre moi. « Je t’aime… Lucile… » Ce sont les mots qui franchissent mes lèvres.
    
    Le soleil commence à être haut dans le ciel. Je suis toujours allongé dans le lit, sur le dos, les bras en croix. Mon ange est assis sur le bord du lit, sa tunique plaquée pudiquement sur ses formes. Elle est troublée et moi aussi. J’ose à peine lui demander pourquoi ...