1. Douceur d'une nuit d'été


    Datte: 28/01/2018, Catégories: fh, jeunes, extracon, copains, amour, revede, conte, Auteur: Flamenc de Bessoni, Source: Revebebe

    ... alors même que je sens le sien battre plus fort contre ma poitrine. Elle me serre plus fort, le feu coule dans mes veines. Timidement, nos langues viennent se découvrir. C’est chaud et humide… délicieusement chaud. Elles jouent l’une avec l’autre, caressant les dents inconnues, glissant l’une sur l’autre dans un ballet langoureux. Je la fais tourner sur le dos, ne relâchant pas l’étreinte, prolongeant le baiser alors que ses mains courent sur ma peau.
    
    Elle nous fait rouler sur le côté, repassant par-dessus moi. Ses cheveux viennent chatouiller mon visage, nos langues se séparent et nos lèvres se rejoignent encore brièvement, une fois, deux fois, trois fois. Puis elles se séparent vraiment. Je ne sens plus son cœur contre mon torse, je ne sens plus son odeur contre mon visage, je ne sens plus sa chevelure légère contre mon visage, je ne sens plus son souffle tiède caresser ma peau… Elle s’éloigne de moi, assise sur mon bassin. Je la vois me regarder, toujours incapable de quitter ses yeux, mes bras retombent, comme vidés de leur force et encore une fois, je susurre son nom, comme s’il s’agissait de la chose la plus importante au monde. Ses mains à elle sont sur mon torse et, le caressant doucement, elles descendent lentement vers mon ventre.
    
    Elles finissent par arriver à sa tunique légère, saisissant son extrémité, elles la remontent jusqu’à ce que le vêtement passe par-dessus la tête de la sirène. Sous la pâle lumière de la lune, son corps dénudé se découpe dans la ...
    ... pénombre de la chambre, tel le fantôme d’une femme magnifique. Sa silhouette, toute de courbes harmonieuses, laisse apercevoir les épaules légères puis la ligne du torse qui descend en s’amincissant vers la taille fine, pour ensuite repartir vers les hanches épanouies. Sur son torse, la poitrine menue et délicate se soulève avec douceur à chaque inspiration, lentement. L’obscurité laisse à peine s’esquisser le fin cercle du nombril, puis mon regard descend encore, découvrant la toison bouclée qui couvre le pubis. Autour de mon corps, je sens les cuisses lisses et douces de la déesse qui me surmonte.
    
    Son visage se rapproche à nouveau du mien alors que son corps rebascule vers moi. Malgré la chaude nuit d’été, je ne peux m’empêcher de frissonner lorsque ses lèvres rejoignent une nouvelle fois les miennes. Mes bras l’enlacent à nouveau, l’une de mes mains remonte le long de son dos, suivant la colonne, pour aller se perdre sur sa nuque au milieu des courtes mèches de ses cheveux, tandis que l’autre se niche dans le doux creux de ses reins. J’ai l’impression d’être de feu, je sens sa peau nue contre la mienne, ses seins contre mon torse, son ventre contre le mien et toujours ses douces lèvres contre les miennes.
    
    D’un geste doux, elle vient poser sa main sur la dernière barrière de tissu qui nous sépare mais je la saisis, hésitant. Je la sens se raidir et je tente de dire quelque chose mais les mots peinent à passer mes lèvres. Elle se blottit à nouveau contre moi. Elle murmure ...
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