1. Coopération


    Datte: 03/07/2018, Catégories: vacances, amour, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... elle est venue ici comme touriste. Un jour, à la boutique, un client allemand tentait de se faire comprendre. Elle s’est approchée et a servi d’interprète. Le patron, heureux, lui a proposé un emploi. Elle l’a accepté et a débuté le jour même. Cette année elle a remis ça, faisant embaucher Franz qui voulait se perfectionner en français. Ils logent tous deux dans une ancienne caravane sans roues que leur a prêtée leur patron.
    
    Jacques indique qu’il est venu avec Carine. S’il est sincère sur leurs activités, il leur sert l’histoire de famille recomposée, justifiant leur différence de patronyme.
    
    La conversation se poursuit un moment, puis Greta décide d’aller se baigner. Elle quitte le polo frappé du logo de l’enseigne, puis la mini robe. Normal, à un détail près : elle a négligé les sous-vêtements. Franz reste indifférent ; il n’en est pas de même pour Jacques qui admire la plastique parfaite de sportive. Tout est harmonieux, mais musclé. Les seins assez développés mais fermes, ainsi que les fesses.
    
    — Alors, qui m’accompagne ?
    — Je suis trop crevé, lui répond doucement Franz.
    — Moi aussi, décrète Carine, ne désirant pas se mettre nue.
    — Moi je viens, dit Jacques, heureux de l’offre.
    — Bien. Mais quitte ton caleçon, sinon tu seras tout mouillé pour rentrer.
    — Eh bien, nous deux nous restons là à discuter.
    
    En trottinant, les deux jeunes vont à l’eau qui a conservé la température de l’après-midi. Le contact est agréable. Ils s’ébattent, s’aspergent, ...
    ... chahutent. Greta plonge et vient attraper les jambes de son compagnon pour le faire couler. S’ensuit une bagarre, qui est loin de déplaire à Jacques. Au passage, il vérifie à pleines mains ce qu’il a tant admiré. Greta rit de cette lutte, et même au passage saisit les attributs du mâle comme pour les expertiser. Jacques cesse de se débattre afin qu’elle puisse apprécier, caressant pendant ce temps les seins à pleines mains.
    
    C’est en souriant qu’elle se relève ; lui, tardant un peu, compte tenu des signes apparents de ses sentiments.
    
    — Calme-toi, lui dit-elle, sinon tu vas choquer ta sœur.
    
    Après quelques minutes, ils peuvent enfin rejoindre les autres. Ils les trouvent allongés côte à côte en discussion discrète. Les baigneurs se sèchent mutuellement, en profitant pour mieux faire connaissance, physiquement parlant. Mais les deux autres ne leur prêtent pas attention ; ils sont trop occupés à dialoguer.
    
    Après s’être rhabillés, ils sont rentrés après un détour par les sanitaires afin de se doucher. Carine et Franz les attendent à l’extérieur, sans trouver le temps long.
    
    Ils se séparent et chacun regagne son logis.
    
    Les deux campeurs regagnent silencieusement leur tente. Pourtant, avant d’entrer dans sa « chambre », Carine dit à son compagnon :
    
    — Merci, Jacques ; je viens de goûter à mon premier jour de liberté, et c’est merveilleux.
    — Surtout avec Franz…
    — Oh, toi, tu n’as rien à dire. Merci de la parenté que tu as inventée, elle est bien pratique.
    — Allez, ...
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