1. COLLECTION COCU. Le voilier. Initiation (1/2)


    Datte: 02/07/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Je m’appelle Cho, ce qui veut dire « Belle et Charmante » en Coréen du Sud, mon père était ambassadeur de son pays quand je suis venue en France à l’âge de 16 ans.
    
    Était, car père et mère sont retournés dans notre pays me laissant à Paris dans les bras de Gaspard que j’ai rencontrés lors d’une de ses soirées que père m’obligeait à subir sous prétexte de montrer à toutes les personnes présentes comment sa fille, après un poste en Afrique ancienne possession française et des écoles francophones dans notre pays maîtrisaient cette langue.
    
    Comment suis-je, une petite poupée aux yeux bridés, la peau aussi lisse que les fesses d’un bébé, mais ce soir-là, quand ce grand garçon fils d’un industriel que père veut mettre en relation avec des investisseurs de mon pays, c’est tout naturellement qu’il s’est approché de moi pour engager la conversation, deux coupes de champagne en main.
    
    • Bonsoir, Mademoiselle, aimez-vous ce genre de soirée ?
    
    • Non, c’est chiant, je préfère sortir en boîte.
    
    Je sais pour une jeune fille ayant appris votre langue, employée « chiant » et un terme maltapropos, mais sous mon couvert sage, je peux trouver bien pire, « Chatte poilue, bite, salope, putain, enculé, sodomie, cocu, emmerdeur et même chienne lubrique ».
    
    C’est Sonia, fille d’un homme un peu louche que j’ai fréquenté au lycée français de Séoul ou père étant retourné pour occuper un poste dans notre gouvernement avant de repartir ici qui nous les a appris.
    
    Son père était marseillais ...
    ... et semblait trafiquer avec des personnages louches de mon pays, son père n’ayant pas eu d’éducation voulait le meilleur pour sa fille, mais son comportement semblant irrité nos enseignants, un jour nous avons appris qu’elle aussi était retournée dans leur pays.
    
    Il n’empêche, que j’ai été une de ses bonnes élèves et qu’un très grand nombre de mots argotiques font partie de mon vocabulaire quand je suis hors du champ de mes parents.
    
    Le repas terminé, père et mère occupés avec leurs invités, je monte discrètement dans ma chambre pour retirer mon Hanbok costume traditionnel usité de nos jours, mais que père tient à ce que mère et moi portions pour faire honneur à ses invités.
    
    Tenue raffinée et discrète surtout que comme bon nombre de filles de mon pays, côté poitrine, je suis plus près des œufs aux plats que des obus de canon.
    
    Jacques m’attend à l’extérieur, je le rejoins, il a une Porche Carera que j’aimerais conduire, mais un tel engin pour moi qui n’est mon permis que depuis deux mois risquent d’être trop puissants pour moi.
    
    • Je connais une boîte ou seul entre du beau linge, le parton est un ami, veux-tu que je te le fasse connaître ?
    
    • En route chauffeur, le patron, je m’en contrefiche, sauf s’il est mignon, mais la boîte, je suis partante.
    
    • Crois-tu que je prendrai le risque de te présenter à lui, sais-tu ce que l’on dit sur les phoques ?
    
    • Les phoques, je crois que j’ai entendu une histoire, mais je ne l’ai pas retenue.
    
    • Pour faire simple, il ...
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