1. Découverte


    Datte: 27/06/2018, Catégories: hplusag, fplusag, fsoumise, fdomine, soubrette, Masturbation portrait, fsoumisaf, Auteur: Dame_Helia, Source: Revebebe

    ... Auriez-vous un petit moment de libre pour que nous puissions nous rencontrer ?
    — Je pense, madame. Dans l’après-midi, si ça vous convient.
    — C’est parfait, vers 15 h. Sonnez à la porte à côté de l’étude, je vous attendrai.
    
    Ma patronne avait, bien entendu, remarqué ce petit dialogue et, dès le premier vide de client, elle me questionna pour savoir. Je lui expliquai et, comme moi, elle ne voyait pas de quoi il pouvait s’agir, mais elle ne fit aucune difficulté pour que je m’absente.
    
    * *
    
    *
    
    La cloche de l’abbatiale toute proche finit juste de sonner trois coups lorsque j’arrive en face de l’étude. Un instant, je cherche des yeux la porte d’entrée du domicile qui est à demi dissimulée dans un renfoncement. Je sonne. J’entends des pas claquer dans un escalier puis la porte s’ouvre sur Jeanne qui m’accueille d’un sourire.
    
    — C’est bien, vous êtes juste à l’heure. Venez, c’est au premier.
    
    Devant moi, un petit couloir sombre. À droite, une porte qui donne certainement dans l’étude et au fond un large escalier que nous escaladons en silence. Nous arrivons dans un vaste corridor qui dessert une série de pièces sur la droite, comme sur la gauche. Certaines portes sont vitrées, donnant une luminosité suffisante pour ne pas allumer. D’un coup d’œil, je distingue des tableaux, une armoire-bibliothèque et un grand bahut avant de pénétrer dans une grande cuisine où m’entraîne Jeanne. Elle me fait signe de m’asseoir sur l’un des bancs qui entourent une grande table au ...
    ... centre de la pièce. Je ne sais où donner du regard entre la super cuisinière à gaz, l’immense réfrigérateur, l’évier aux multiples robinets, toutes les casseroles et tous les ustensiles suspendus aux murs. Jeanne est devant moi, souriante devant mon effarement :
    
    — Voulez-vous boire quelque chose ? Un thé ? Un café ? De l’eau peut-être ?
    
    Je reste un instant en silence, reprenant mes esprits puis je réponds sans réfléchir :
    
    — Je prendrai comme vous. Un thé, sans doute…
    
    Mon intuition s’est révélée exacte lorsque j’ai vu le sourire s’épanouir sur le visage de Jeanne.
    
    — Eh bien, dis donc, tu es sacrément observatrice. Au fait, ça te gêne si je te tutoie ?
    — Oh non, madame. Tout le monde me tutoie. Je suis encore toute jeune.
    — Pas de madame entre nous, appelle-moi donc Jeanne.
    
    Elle met de l’eau à chauffer dans une bouilloire, verse des feuilles de thé dans la passoire d’une théière toute culottée par l’usage, dispose deux tasses devant nous puis s’assoit en face de moi.
    
    — Voici pourquoi je t’ai fait venir. Vois-tu, je ne suis plus toute jeune. L’année prochaine, je vais fêter mes soixante-dix ans ! Et je commence à être fatiguée, très fatiguée. Le travail ici n’est pas épuisant, surtout quand on sait s’organiser, mais je n’en puis plus, il faut que je m’arrête. Je t’observe depuis que tu es arrivée à la boulangerie. En quelques mois tu as réussi à transformer le petit animal sauvage que tu étais, en une jeune fille sur qui l’on peut compter, parlant correctement ...
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