1. Mélanie, étudiante à Bordeaux (25)


    Datte: 27/06/2018, Catégories: Trash, Auteur: Matt Demon, Source: Xstory

    Ce n’est que la semaine suivante, après avoir laissé à sa fille le temps de trouver ses marques, qu’il lui intima de le rejoindre dans le salon. C’était un lundi ; il était à peine 15 heures. Mélanie était à l’ENM et Sandrine chez le coiffeur. Ils étaient donc seuls dans la maison. Il attendit la jeune fille assis dans son fauteuil préféré. Quand elle arriva, ne sachant pas trop ce qu’il voulait lui dire, elle comprit tout de suite que quelque chose n’allait pas : son visage était sévère ; glacial, même.
    
    — Sandrine m’a expliqué que tu étais tentée par les tatouages qu’elle porte comme par les piercings de Mélanie. Si c’est vrai, sais-tu ce qu’ils symbolisent ?
    
    — Oui, mais je voudrais des explications ; je n’ai pas osé trop demander à Mélanie.
    
    — Ces marquages signifient qu’elles sont toutes deux des esclaves, de simples putes dont les orifices sont disponibles pour leur maître et pour tous ceux qu’il leur désigne. Elles ont abandonné leur libre-arbitre et se sont mises corps et âme entre les mains de leur propriétaire.
    
    — Mais... elles ne semblent pas malheureuses : Sandrine va chez le coiffeur, fait du yoga ; Mélanie va être juge bientôt. Elles font du vélo ensemble, du squash...
    
    — Oui. Tout ça est vrai. Elles sont heureuses ainsi. Je vais te montrer la portée de leur engagement en te faisant lire le contrat d’esclavage de Sandrine.
    
    Il avait tout prévu ; une chemise cartonnée noire attendait sur la table basse. Anita l’ouvrit et lut en diagonale les ...
    ... obligations, engagements et renonciations pris par Sandrine, signés et contresignés par Arnaud. Les yeux écarquillés et la bouche formant un O, elle était l’image même de la stupéfaction.
    
    — Mon Dieu, elle a accepté tant... Elle t’a fait confiance à ce point...
    
    — Oui. Sachant tout ce que ça implique, elle a signé. Et je suis sûr qu’elle ne l’a jamais regretté. Alors, qu’en penses-tu ?
    
    — Tu crois que je pourrais devenir une esclave moi aussi ?
    
    — Il te faut avoir suffisamment confiance en quelqu’un pour lui remettre les clés de ton corps.
    
    — Toi, je te fais confiance.
    
    — Je comprends, mais c’est une lourde responsabilité de te présenter un maître qui t’accepte et que tu acceptes. Il faut que je demande son avis à Sandrine. Et aussi à Mélanie, je pense.
    
    Lenoir interrogea les deux femmes le soir même et en parla sur Skype à Thomas, qui réfléchit un long moment avant de répondre :
    
    — Je descends vendredi soir, ça me permettra de serrer dans mes bras ma jolie petite sœur. J’ai peut-être une solution, si vous acceptez que je joue les entremetteurs.
    
    Il refusa d’en dire plus, mais conseilla à son père de commencer le dressage d’Anita le plus tôt possible. Le lendemain, mardi, il lui demanda de le rejoindre à 9 heures ; il savait que Sandrine serait en cours de yoga, il serait donc seul avec sa fille.
    
    Elle entra dans le salon pile à l’heure, manifestement mal à l’aise. Il ne fit rien pour la rassurer.
    
    — Tu es ponctuelle, c’est bien. Mais tu aurais dû arriver deux ou ...
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