1. Retour de Catherine de Révilly et de ses compagnes


    Datte: 24/06/2018, Catégories: fh, fhhh, amour, vengeance, facial, Oral pénétratio, fsodo, Partouze / Groupe historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... que ces demoiselles étaient ses invitées. Pour sa sécurité, seule une poignée de personne était au courant que le grand amiral et futur Dauphin avait été capturé. Ce dernier devait rejoindre la flotte à bord d’une frégate rapide, celle qui avait ouvert le feu contre les vaisseaux tanibrinques lors du raid sur Dorbauxe. Après que la bordée eut été tirée, il avait sauté à l’eau et rejoint à la nage Monsieur de La Tiémont. Ce dernier avait supplié Louis de se mettre en sécurité. Quand il s’était décidé, il était trop tard. Comme il avait quitté le navire en chemise, rien ne le désignait comme un haut personnage. Le commandant l’avait passé pour un simple d’esprit en pensant que les tanibrinques ne s’en encombreraient point, mais ce ne fut point le cas.
    
    Le marquis reste quelques secondes interdit. Il ne sait trop comment se tirer de cette situation avec cette petite idiote. Il bredouille quelques mots inintelligibles, avant de se reprendre et de lancer ce qui lui vient à l’esprit pour ne point mécontenter :
    
    — J’ai effectivement, Monseigneur, bonne fortune d’avoir su la toucher. Elle m’est infiniment précieuse. Ne plus la voir me mettrait au désespoir.
    — Monsieur le marquis, cela me chagrinerait énormément. Aussi pour servir votre penchant, vous pouvez user de la Poste royale pour faire votre demande à ses parents. Vous pouvez compter sur ma présence à votre union. De plus, ce me serait un plaisir d’être le parrain de votre premier né. Je vous envoie un homme du courrier, ...
    ... afin que vous ne languissiez point davantage, et que vous puissiez faire partir votre pli au plus vite.
    
    Le marquis est abasourdi par la tournure des événements, il a tout juste la force de répondre en faisant révérence :
    
    — Je remercie, Monseigneur pour ses bontés.
    — Je vous en prie. Il m’est plaisant de vous être agréable. Monsieur la marquis, je vous souhaite le bonjour.
    — Monseigneur, répond le marquis en faisant une nouvelle révérence.
    
    Tandis que le Dauphin s’éloigne, monsieur de La Tour Duchêne, reçoit comme dans un rêve les félicitations de courtisans ayant assistés à l’échange. Quand enfin il se retrouve seul, il réalise enfin pleinement ce qui vient de se passer : il vient de s’engager publiquement à épouser cette fille roturière dont il ignore pratiquement tout de la fortune et de la dot qu’il peut espérer. L’explication avec sa mère risque d’être houleuse, et dieu en soit remercié, son père n’est plus là, sinon il n’ose imaginer sa réaction. Son moral est au plus bas. Il se maudit de son imprudence.
    
    Après avoir pesté contre son manque de chance, sur le sort qui lui tend des chausse-trappes, il se calme. Il s’avoue qu’il aurait dû se montrer plus discret. En pensant à la discussion avec sa mère il commence même à entrevoir quelque intérêt à la situation. Le premier est qu’il s’est fait remarquer des plus favorablement par le futur souverain. Pour que sa future ait attiré l’attention du Dauphin, il doit bien y avoir des raisons. Au moins est-il sûr que ce ...
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