1. Retour de Catherine de Révilly et de ses compagnes


    Datte: 24/06/2018, Catégories: fh, fhhh, amour, vengeance, facial, Oral pénétratio, fsodo, Partouze / Groupe historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... s’était laissée aller à deux ou trois reprises à évoquer son désir de vengeance vis-à-vis des assassins de son père. Elle préfère taire ce qui concerne le viol, jugeant inutile d’en faire la publicité surtout en présence du comte.
    
    Après quelques recherches, ils apprennent que la jeune femme est partie avec deux chevaux, bien inutiles pour un court trajet. Leurs soupçons deviennent certitudes quand l’officier apprend le vol à l’armurerie, d’autant que Catherine y a été aperçue. Comme il s’étonne qu’elle soit partie ainsi à l’aveuglette. Louise lui rétorque qu’elle n’est peut-être pas partie ainsi. Elle se rappelle que lorsque le père d’une jeune fille du collège était venu lui rendre visite, en voyant la tenue des soldats qui l’accompagnaient, sa compagne avait été comme tétanisée et avait murmuré à plusieurs reprises : « C’est l’uniforme ! » Quand elle lui avait demandé de quoi elle parlait, elle expliqué qu’elle trouvait cet uniforme seyant, ce qui l’avait surprise.
    
    Le comte d’Estrées demande à Louise :
    
    — Vous rappelez-vous le nom ?
    — Oui, bien sûr. C’est le père de mademoiselle de Cardive.
    — Monsieur de Cardive est le colonel commandant le régiment du Shiryorke infanterie. Je vais me renseigner pour savoir si l’on sait où il se trouve présentement.
    
    L’information arrive peu après : avec l’armée près de Lencaberg. Louise décide immédiatement d’aller trouver le Dauphin, pour lui faire part du fol projet de son amie.
    
    Malgré l’heure avancée, celui-ci les reçoit. ...
    ... En entendant l’histoire, il murmure :
    
    — Elle a vraiment du courage, mais c’est folie. Je vais donner des ordres pour qu’elle soit interceptée.
    
    Peu après des estafettes s’élancent pour prévenir les postes sur les routes du nord. Les jours se passent et malgré le dispositif mis en place, aucune ne trace de la jeune fille, à croire qu’elle s’est volatilisée.
    
    Catherine avait envisagé que ses amies se douteraient de son projet, surtout Louise avec qui elle s’était laissée aller à quelques paroles imprudentes. Aussi au lieu de prendre un itinéraire direct, elle avait opté de prendre la route de l’Est. Certes cela lui faisait faire un détour d’une quarantaine de lieues, mais on ne penserait pas à l’y chercher. Elle obliquerait vers le nord après. Bien sûr en approchant du but, les choses deviendraient plus ardues.
    
    La première semaine, elle parcourt une vingtaine de lieues par jour, puis doit prendre une journée de repos, ses montures montrant des signes de fatigue. Elle s’arrête non loin des limites du royaume. Dans l’auberge où elle a fait halte, du brouhaha attire son attention. Un sergent recruteur vante l’engagement dans le glorieux régiment de houzard de Chamborant, où la solde est payée régulièrement, l’uniforme prestigieux, l’ordinaire copieux et accompagné de vin, le célèbre capitaine de Ferrand-Tonnerre complète sa compagnie, il faut en profiter.
    
    En entendant ce nom, Catherine sursaute. Elle l’a aperçu, quelques années auparavant chez des amis de la famille, ...
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