1. Demi queue


    Datte: 24/06/2018, Catégories: f, fh, couleurs, fépilée, Collègues / Travail amour, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, Oral nopéné, jeu, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    Résumé des autres parties : un brocanteur se fait bizuter par quatre collègues lors d’un marché, en guise de bienvenue dans la grande famille. Pour les remercier, il les invite à partager un repas et à raconter leurs aventures érotiques les plus marquantes.
    
    La soirée était déjà bien avancée. En tant qu’instigateur de ce tour de table, je pris la liberté de sauter mon tour. N’étant pas dans le circuit depuis aussi longtemps que mes collègues, je ne me sentais pas capable de broder avec autant d’habileté sur une rencontre fortuite. Authentique ou fantasmée. Qui a dit que les brocs étaient au moins aussi menteurs que les chasseurs ?
    
    Restait donc à écouter Denis.
    
    — Bon, et bien après les ébats sportifs de Sébastien et le mystère romantique de Bernard, retour dans le monde des arts de Maria. Petite question : que faites-vous quand on vous propose un piano ?
    — L’horreur absolue… Lourd, encombrant, pas moyen de le revendre à un bon prix, dit Bernard.
    — Moi, je ne m’en occupe même plus. Au client de se débrouiller, soupire Maria.
    — C’est aussi ce que je pense, en principe. Malheureusement, comme j’en joue moi-même, je retombe chaque fois dans le panneau. D’où l’aventure étrange qui m’est arrivée il y a quelques années.
    
    L’appartement avait été habité par une dame décédée quelques mois auparavant. Elle avait repris le domicile de ses beaux-parents à l’époque de son mariage et y avait vécu une vingtaine d’années, avant de devenir veuve.
    
    Par respect pour les ancêtres, ...
    ... qui avaient beaucoup bourlingué au début du siècle passé, et pour le mari disparu assez jeune, elle avait gardé tout ce qui s’y trouvait. Il y avait donc beaucoup de beaux meubles et des objets originaux de différents pays du monde, au moment où je suis venu faire l’estimation.
    
    Malheureusement pour moi, je constate le jour du débarras que les héritières ont enlevé les plus belles pièces après ma visite, contrairement à ce qui avait été convenu, et n’ont laissé sur place que la drouille et des gros meubles invendables. Sûr que dans ces conditions je n’arriverai même pas à couvrir les frais de transport. J’hésite un instant à faire demi-tour et à les laisser se débrouiller sans moi.
    
    Seule consolation : un superbe piano demi-queue trône au milieu du salon, qui doit faire son pesant d’or, pour autant que j’arrive à trouver un amateur. Superbe, certes, mais intransportable… On est au troisième étage, l’ascenseur est microscopique et il ne faut pas compter emprunter l’escalier en colimaçon avec un tel mastodonte. Or, je suis incapable de le démonter sans l’aide d’un professionnel, ce qui va me coûter un saladier.
    
    Tant pis, autant trouver rapidement une solution à ce casse-tête. Je téléphone à un spécialiste de la place, qui me promet d’envoyer quelqu’un pour évaluer l’ampleur du problème. On n’est pas sorti de l’auberge, mais que faire d’autre ?
    
    Avant de commencer à transporter mon maigre butin, je fais le tour du domicile, comme à mon habitude. Mon moral descend au fur ...
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