Confessionnal
Datte: 23/06/2018,
Catégories:
f,
fh,
religion,
fsoumise,
hdomine,
Masturbation
bougie,
fouetfesse,
théatre,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... nudité complète, toute ma peau nacrée.
Frappez un peu plus fort, augmentez les sévices
Dont vous me gratifiez et dont je suis novice.
Je sens que vient en moi la sanctification,
Et vous réclame encore ma purification.
Par vous je veux souffrir le martyre des saints.
Faites couler le sang sur mon dos et mes seins.
Soyez impitoyable pour mon intempérance.
Cent fois après ma mort j’aurai ma récompense.
Prêtre
Il suffit, taisez-vous, libertine insolente !
Je fais tout mon possible pour que le bien supplante
En vous la perversion, que cesse le péché.
Je m’en vais extirper le sensuel déchet.
Je vous bande les yeux afin de vous surprendre.
Vous ne saurez ainsi où mes soins vont vous prendre,
Amplifiant votre angoisse, multipliant l’effroi.
Mais vous êtes toute nue, peut-être avez-vous froid.
Couchez-vous sur le dos et écartez les jambes.
Je vais vous réchauffer de la bougie qui flambe.
C’est le cierge pascal dégoulinant de cire :
Par votre abnégation, Dieu calmera son ire.
Le liquide brûlant se répand sur vos pieds.
C’est par votre tourment que là vous expiez,
Lieu où vous avouâtes votre dévergondage,
Quand votre esprit cédait à ses vagabondages
Ce qui tombe sur vous est le feu de l’Esprit :
Le cierge est consacré : recueille-toi et prie,
Ève que le péché originel condamne,
Coupable de la faute, Dieu châtie et te damne !
Arrosons également les seins et puis le sexe.
Je vous torture là ...
... sans remord ni complexe.
Vous pouvez bien crier, dans l’église déserte,
Nue et abandonnée entre mes mains expertes.
Sentez-vous la morsure de la paraffine
Qui goutte à goutte pleut sur nos muqueuses fines ?
La douleur vous rapproche du doux paradis :
Déjà le feu divin vient et vous irradie !
Je vous vois grimacer : c’est l’encouragement
À poursuivre l’action et sans ménagement
Je prépare ici-bas votre place là-haut,
Vous arrachant des griffes du Diable en sabots.
Pour supporter le mal entrez donc en prière.
Mettez-vous à genoux, penchez-vous en arrière.
Rejoignez vos deux mains pendant que je tourmente
Votre peau sur laquelle choit la cire fumante.
Admirons le courage dont vous faites la preuve :
Vous triomphez stoïque de cette dure épreuve.
Dieu agrée le tourment auquel vous consentez.
Il aime que ses fidèles se laissent violenter.
Oh que vous êtes belle, offerte à votre Dieu !
Sans nul doute il sera très miséricordieux.
En vous voyant ainsi soumise aux volontés
De l’être transcendant et empreint de bonté.
Ce bras n’est pas le mien : c’est celui du Très-Haut
Pour son immense gloire, c’est un esprit nouveau
Qui descendra sur vous, ô magnifique enfant.
Nous serons les témoins du Père triomphant !
Sachez souffrir beaucoup : la foi est dolosive.
Les saints ont en leur temps connu cette explosive
Joie d’avoir leur martyre en imitant le Christ.
Leur sacrifice est pur : ne soyez donc pas triste ...