1. L'étalon aiguille (3)


    Datte: 23/06/2018, Catégories: Transexuels Auteur: Sam Botte, Source: Xstory

    ... longue. La taille montait très haut au-dessus des hanches, le cuir descendait jusqu’à terre. Elle était largement évasée mais ouverte jusqu’aux genoux et elle se fermait de haut en bas par une fermeture éclair qui s’arrêtait environ dix centimètres au-dessus des genoux !
    
    J’avais la gorge serrée par l’émotion qui s’était emparée de moi. Tiffanny souriait, manifestement satisfaite de ma réaction.
    
    Je terminai de m’habiller en fermant les deux boucles de la ceinture de la jupe noire. La doublure (en satin, comme il se doit !) caressait la petite portion de mes cuisses découvertes au-dessus des cuissardes, j’étais aux anges… Je fis quelques pas sur les hauts talons pour m’admirer dans le grand miroir.
    
    — Alors, qu’est-ce que tu penses de mon choix?
    
    — J’aime ! Et toi, tu penses quoi du résultat?
    
    — J’aime aussi.
    
    Elle rit à nouveau et me dit :
    
    — Bon, allez, à mon tour, tu sors s’il te plaît?
    
    — Ah non, toi tu t’es rincé l’œil, alors, j’en fais autant
    
    Elle se déshabilla à son tour, faisant voler sur le lit tout d’abord le haut qu’elle portait, puis la jupe, et enfin ses sous-vêtements.
    
    L’attrapant au vol, je portai discrètement sa petite culotte à mes narines. Elle enfila ensuite directement sur son corps nu la combinaison en cuir et les bottes blanches.
    
    Je la vis même se caresser le ventre à l’endroit précis où mon sexe en érection avait laissé échapper quelques gouttes de liquide séminal sur la doublure!
    
    J’avais le souffle coupé et acceptai avec ...
    ... joie un apéritif pour tenter de me remettre de mes émotions.
    
    Au moment où elle passa devant moi, je la saisis par la taille et approchai ma bouche de la sienne.
    
    — Non, Sam. Je … Non, pas comme ça, je ne peux pas.
    
    — Excuse-moi. Je n’aurais pas dû. Je … Je suis désolé.
    
    — C’est bon, on n’en parle plus. Allez, viens, on se fait un drink!
    
    Philippe arriva une vingtaine de minutes plus tard. Quand il pénétra dans le salon où Tiffanny et moi sirotions tranquillement notre apéritif, côte à côte dans le canapé, il marqua un temps d’arrêt.
    
    Devant sa surprise, elle lui expliqua tranquillement qu’elle m’avait mis dans la confidence de leur "arrangement" et ajouta que la tenue qu’elle avait choisie pour lui l’attendait dans la chambre.
    
    Il ne fit pas d’autre commentaire qu’un rapide "Bon, j’y vais. Tu veux bien me préparer un verre s’il te plaît chérie" et réapparut peu après, vêtu d’un long pull blanc cassé (qui faisait en fait mini-robe) et de cuissardes identiques à celles que je portais.
    
    A la fin du repas, il se leva pour remettre un CD dans le lecteur. De la musique antillaise emplit la pièce. Le premier morceau était un zouk lent. Avant de sortir préparer le café, il me fit un clin d’œil :
    
    — Tu n’as pas envie de danser avec Tiff’, Sam ?
    
    — Oh, si ! Avec plaisir, même. Enfin, si elle veut bien, bien sûr !
    
    Pour toute réponse, elle se leva, vint à ma rencontre les bras tendus et se lova contre moi. Ma queue retrouva en dix secondes la raideur qui l’avait un ...
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