Marlène (chapitre 9) - Histoires de Sexe

Marlène (chapitre 9)

... fromage blanc, et de l’armoire, deux tranches de pain gris. Il les déposa sur la table, prit une chaise et l’invita à s’assoir. « Bon appétit, ma douce. Ne traîne pas trop. Quand tu auras terminé, nous passerons à la salle de sport. Perdre du poids, c’est bien mais il faut aussi muscler et raffermir tout ça. »

En lui disant cela, il lui donnait de légères claques sur les cuisses, les fesses, le ventre, avant de saisir sa poitrine à pleines mains et de la pétrir avec force. Malgré ça, elle parvint à se préparer deux tartines et à les manger, goulûment. Elle avala ensuite son yaourt en trois cuillerées et but un grand verre d’eau.

Elle se leva alors et demanda si elle pouvait débarrasser la table. Il lui dit qu’elle ferai cela plus tard et lui ordonna de le suivre. Elle entra alors dans une pièce qu’elle n’avait encore jamais vu. C’était une grande pièce très claire, remplie d’appareils de musculation, de tapis de course et de vélos statiques. La principale différence avec une salle de musculation classique, c’était que chaque appareil était équipé d’une multitude de capteurs et de plusieurs électrodes, parfois sous forme de pinces. Elle comprit très vite à quoi ils servaient. Elle se sentait envahie par la panique. Elle était déjà complètement épuisée par le manque de sommeil. Comment allait-elle pouvoir pédaler ou soulever des poids. Comment étaient réglés les électrodes et qu’est-ce qui les déclenchait. Elle n’allait pourtant pas tarder à le savoir.

« Nous allons ...

... y aller tout doucement pour ce premier jour. Tu vas te placer sur le tapis de course et tu vas simplement marcher pendant une heure. Je  vais mettre une vitesse de 5 kilomètres-heure, ce qui est la vitesse d’un pas normal, presque d’une promenade. Une cellule photo-électrique est située derrière toi. Si ton pas ralentit et que tu recules, l’électrode entrera en action. »

Il lui introduit l’objet dans le sexe et mit le tapis en marche. Elle saisit la barre devant elle et commença à marcher. En effet, la vitesse était assez facile à suivre et elle n’eut pas grand mal à suivre, du moins au début. Au bout de trente minutes, elle commença à souffrir de douleurs musculaires. Elle ne faisait plus d’exercice depuis des années et son corps le lui reprochait amèrement. De plus, la fatigue la reprenait. Ses paupières pesaient une tonne. Ses pieds aussi la faisaient souffrir, le revêtement rugueux du tapis lui arrachait la plante des pieds. Elle était de moins en moins sûre de pouvoir tenir jusqu’au bout. Les trois hommes la regardaient, guettant la défaillance. 

Heureusement, le tapis était équipé d’un chronomètre donnant le temps d’exercice. Elle pouvait ainsi avoir un repère et s’encourager. Plus que dix minutes, plus que cinq. Elle pouvait tenir. La crainte de la décharge électrique provoquait une poussée d’adrénaline qui la maintenait éveillée et qui agissait comme antalgique sur ses jambes. Elle continua à marcher jusqu’au temps indiqué, sans prendre une seule décharge. Tous ...