1. Marlène (chapitre 6)


    Datte: 14/09/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Vos histoires Auteur: M. Berthy, Source: Histoires-de-Sexe.club

    ... programmer le GPS. »
    
    Il sortirent de la maison ensuite. Le soleil brillait et la rue était assez animée. Je vais encoder l’adresse, lui dit-il en lui tendant un billet de cinq euros, en attendant, va donc à la boulangerie chercher un gros pain coupé. 
    
    Elle commença à trembler sur ses jambes, tétanisée. Il y avait beaucoup de passants et la boulangerie se trouvait à plus de 200 mètres. Tous les hommes qu’elle allait croiser allaient voir ses seins, certains même peut-être allaient prendre le temps de lire la plaque de son collier. Elle s’imaginait dans la fille d’attente sous les regards inquisiteurs des clients et du personnel. Son cœur battait à tout rompre.
    
    « Allez! Qu’est-ce tu attends? On n’a pas l’après-midi! » lui lança t-il.
    
    Elle commença à marcher sur le trottoir, rasant les murs. En fait, cela se passa plutôt bien. Les deux hommes qu’elle croisa jetèrent un rapide coup d’œil puis détournèrent le regard immédiatement. Ils semblaient aussi gênés qu’elle. À la boulangerie, même si elle sentait les regards des autres clients, tous firent semblant de ne rien remarquer. Seule une des vendeuses, la plus jeune, une petite blonde de 18 ans tout au plus, fixa longuement sa poitrine avant de la dévisager et de lire l’inscription gravée sur le collier. Quand leurs regards se croisèrent, Marlène la fixa dans les yeux, intensément. La fille baissa les yeux en rougissant. Que pouvait-elle savoir de tout cela, à son âge? Qu’allait-elle penser et qu’allait-elle raconter ...
    ... à ses collègues quand Marlène aurait quitté les lieux. Aucune importance, en fait. Personne ne la connaissait par ici.
    
    À son retour vers la voiture, elle croisa un groupe d’adolescents. Ils étaient cinq ou six. Immédiatement, ils remarquèrent la poitrine de Marlène et firent demi-tour pour la suivre. Ils riaient très fort, puis commencèrent à la taquiner. D’abord un petit sifflement admiratif, puis « On peut toucher, Madame? » et d’autres réflexions goguenardes. Marlène les ignora, gardant les épaules en arrière et le regard droit. Quand elle remonta dans la voiture et qu’il aperçurent l’homme au volant, ils filèrent sans demander leur reste.
    
    Marlène s’assit, remonta sa jupe derrière, puis devant, presque jusqu’à la taille. Elle pensa à ce moment que ce serai beaucoup plus facile avec une jupe beaucoup plus courte. Elle n’aurai plus le problème au retour. 
    
    Prends plutôt le volant, lui dit-il, tu sais où ça se trouve, ce sera plus facile. Elle rabaissa sa jupe, sortit sur le trottoir et contourna le véhicule. Il était passé sur le siège passager, en glissant simplement d’un siège à l’autre. Elle s’assit au volant et se retroussa. À la place du conducteur, elle était encore beaucoup plus exposée aux regards des gens sur le bord de la route et la traversée du village fut un vrai supplice. Elle tenta d’abord de conduire jambes ouvertes mais il l’arrêta. « Tu peux rapprocher les genoux pour conduire, » lui dit-il, « Sécurité d’abord! Ils ne doivent simplement jamais se ...