Marlène (chapitre 5)
Datte: 13/09/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Vos histoires
Auteur: M. Berthy, Source: Histoires-de-Sexe.club
... appréhensions. Elle se sentait confiante, pour ce point, au moins.
Une voix chaude la tira de ses pensées. « Lève-toi. Tu dois avoir faim. Il est presque 22 heures et nous n’avons pas mangé. Viens dans la cuisine, tu vas nous préparer un petit souper sur le pouce. Il y a plein de bonnes choses dans le frigo et dans les armoires. Vas-y, tu as carte blanche.
Elle prépara une omelette champignons et persil, qu’elle accompagna de toasts grillés. Cuisiner nue la mettait toujours un peu mal à l’aise, surtout qu’elle ne l’avait jamais fait que toute seule chez elle, mais elle prit sur elle, essayant de se concentrer sur sa cuisson et son assaisonnement.
Elle mit la table, puis partagea l’omelette en deux et la servit. Il parut vraiment apprécier et mangea jusqu’à la dernière miette.
À sa demande, elle lui prépara et lui servit une tasse de thé. Elle prit un grand verre d’eau. Toutes ces émotions lui avaient donné soif.
Quand il eut terminé son thé, il se leva et lui dit: « viens, suis-moi, je vais t’installer pour la nuit. Il est plus de 23 heures et nous avons une journée chargée demain.»
Il la conduisit dans une chambre adjacente, meublée seulement d’un lit et de deux armoires à tiroirs. Le lit était juste recouvert d’un drap housse. Pas d’édredon, pas de couverture. Elle remarqua très vite les cordelettes eu les bracelets aux quatre coins du lit, mais ne fut pas étonnée, se rappelant ses paroles de tout à l’heure.
Une toilette et une baignoire équipaient ...
... la salle d’eau attenante à la chambre. Elle nota la présence du fauteuil placé en face de la baignoire, et l’absence de rideau pour la douche. Elle se rappela que le tout premier jour, il lui avait dit qu’elle devrai renoncer à toute forme d’intimité. Il était probable que demain matin, elle doive faire sa toilette devant lui. Pas grave. Ce qui l’attendait dans les heures et les jours à venir était bien plus embarrassant.
Il la fit allonger sur le lit, bras et jambes écartés. Il lui plaça les quatre bracelets, puis les attacha aux cordelettes par un double noeud. Les bracelets n’avaient rien à voir avec ceux de la salle des punitions. Ils étaient doux, couverts de fausse fourrure, et à peine serrés, pour ne provoquer ni douleur ni irritation. Si elle avait voulu se débattre, elle aurait peut-être même pu en retirer ses mains et se détacher. Mais voilà, elle n’en avait pas la moindre envie.
Il lui souleva délicatement la tête et glissa un coussin dessous. Elle était offerte, impuissante, sans la moindre défense. Elle était excitée, repassant en boucle dans sa tête les images qu’elle se faisait des jours à venir. Son ventre frémissait et s’ouvrait, comme pour appeler une caresse. Son clitoris était dressé, dur comme la pierre et elle sentait un liquide chaud couler entre ses reins.
Comme elle n’était autorisée ni à fermer les yeux ni à le regarder, elle fixa le mur en face, essayant de juguler cette fièvre qui montait en elle.
« Tu es déjà libérée de la règle de ...