Marlène (chapitre 5) - Histoires de Sexe

Marlène (chapitre 5)

... rendit compte qu’elle avait du mal à respirer. Les larmes et du mucus obstruaient son nez et le bâillon de laissait presque pas passer d’air. Il eut peur pour elle et vint lui enlever le bâillon. Elle aspira une grande goulée d’air, puis une seconde et eut juste le temps de murmurer « Merci, Monsieur ». Une impulsion arriva, lui arrachant un petit cri, plus de surprise que vraiment de douleur. Celle-ci dura deux secondes et elle eut mieux le temps d’analyser ce qu’elle ressentait. Elle était en train de réfléchir quand le seconde arriva, au bout de trente seconde. 

De minutes en minutes, les décharges se faisaient plus longues et moins espacées. Dans la dernière série, elles duraient six secondes et n’étaient plus séparées que par une pause de quatre secondes. Ce rythme ne lui laissait plus le temps de reprendre son souffle. De plus, chaque décharge était de plus en plus douloureuse au fil des secondes. Elle avait complètement renoncé à les compter et après la dernière, elle fut surprise de ne plus rien recevoir. Elle était arrivée au bout de la première série, de « l’échauffement » comme il avait dit. Les deux minutes de repos étaient les bienvenues, même si elles étaient remplies de peur et d’angoisse.

La première impulsion à 18 volts la souleva de la chaise, malgré les sangles qui la serraient et lui arracha un cri, vraiment de douleur, cette fois. C’était terrible! Comme si une main était entrée en elle et lui tordait les organes. Elle supplia: « Pitié, Monsieur, ...

... pitié !  Ça fait trop mal! Plus jamais je ne me rebellerai, je le jure! » Il ne lui répondit pas et continua à la regarder, comme un entomologiste observe un insecte enfermé dans un bocal. Les trois premières décharges de deux secondes étaient passées. Les cris s’étaient transformés en hurlements. Après la quatrième, il se pencha sur la console et interrompit le programme. Elle ne comprit pas tout de suite et resta à attendre la décharge suivante, qui ne vint pas. Il se plaça derrière elle. Elle aurait voulu chercher son regard mais ça lui était défendu. Il posa la main sur son front, couvert de sueur.

C’est terminé pour aujourd’hui. C’était ta première journée de soumise et je vais me montrer indulgent. J’oublierai ta dernière rébellion. Nous arrêtons donc après vingt minutes. Mais que cela te serve de leçon. Je ne serai pas souvent aussi compréhensif.
Elle fondit en larmes et d’une voix entrecoupée de sanglots, elle répéta « Merci, Monsieur! Merci Monsieur! Maintenant, j’obéirai, je vous le promets! Merci Monsieur... »

Il défit ses liens et l’aida à se remettre debout. Elle avait bien appris de la première punition. Elle se mit à genoux devant lui et répéta  « Je vous demande pardon pour ma faute, Monsieur, et je vous remercie pour ma punition »

« C’est très bien, Marlène. Maintenant, va te mettre à quatre pattes sur la table et Écarte bien les genoux. Je vais t’enlever l’électrode, en douceur. »

Elle obéit immédiatement. Elle marcha jambes écartées jusqu’à la ...