Marlène (chapitre 5) - Histoires de Sexe

Marlène (chapitre 5)

... ronflement. Elle resta là, pantelante, à bout de souffle, dans un état d’excitation extrême et terriblement frustrée.

« Je t’ai dit tout à l’heure que c’était moi seul qui décidait quand tu aurais mérité du plaisir. Avec les deux fautes que tu as commises, ce n’est certainement pas le cas aujourd’hui. Peut-être demain, si tu es plus sage. »

Son ventre se tordait. Elle pensa  « Non! Il ne peut pas me laisser comme ça! Il ne peut pas me faire ça! Il n’a pas le droit !» mais en y réfléchissant, si, il avait le droit, il avait tous les droits. 

Malgré la chaleur qui brûlait son ventre, elle resta immobile, de crainte de laisser apparaître le moindre signe de révolte. Elle s’était résignée à passer une nuit blanche, une nuit peuplée d’images érotiques, avec le ventre hurlant de désir mais sans aucune possibilité de se soulager. 

Il lui retira doucement son bandeau et son bâillon. Pendant quelques secondes, la lumière vive de la chambre l’aveugla, puis elle le vit à côté d’elle, debout. Elle baissa le regard, pour éviter de regarder son visage et entrouvrit rapidement la bouche. C’était déjà devenu comme un réflexe conditionné, un comportement acquis par la crainte des punitions et la volonté de le satisfaire.

Il posa un baiser sur son front, éteignit la lumière et quitta la chambre. Elle resta là, perdue dans ses pensées et dans ses fantasmes, tentant de se calmer. 
Cela mit bien une heure, mais elle finit par s’endormir, même si son sommeil était entrecoupé de ...

... réveil en sursaut où pendant quelques secondes elle se demandait où elle était, avant de se rendormir aussitôt.

Il l’éveillait à 7 heures, en allumant le plafonnier et en ouvrant en grand les stores de la chambre. Encore dans un demi sommeil, elle sentit qu’il lui retirait les bracelets, libérant ses pieds, puis ses mains.

« Allez, debout! A la douche, en vitesse! ».

Elle se leva doucement, les jambes engourdies par cette longue nuit écartelée. Elle avait un fort besoin d’uriner. Elle se dirigea vers le WC et voulut s’y assoir mais il la stoppa d’un ordre sec.

« J’ai dit « A la douche ». Tu iras aux toilettes quand je te le dirai! »

Elle se releva, obéissante, et entra dans la baignoire. Il avait pris place dans le fauteuil et la regardait. Elle sentait qu’il était attentif à tout, à sa position, à son regard. Elle commença à se laver, soigneusement. En passant les mains sur ses seins, elle sentit les pointes se durcir.

La fraîcheur et le bruit de l’eau augmentaient encore son envie d’uriner. Serrer les cuisses l’aurait aidée mais ça lui était interdit. Se laisser aller dans la douche lui autant à coup sûr donné droit à une punition. Elle n’avait d’autre choix que de se retenir.

« N’oublie pas ta toilette intime, c’est la plus importante. Utilise le petit flacon rose. C’est un gel spécifique, très doux et non irritant. »

Elle s’exécuta avec beaucoup de peine. C’était très dur de se laver ainsi le sexe en présence de quelqu’un. Cela ne lui était jamais ...