1. Nuit d'Halloween pour Claire


    Datte: 21/06/2018, Catégories: fhhh, jeunes, inconnu, bizarre, école, amour, contrainte, revede, Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    ... saurait bien se défendre. Sur la cuisinière à gaz mijote un court-bouillon. Une belle anguille, cadeau d’un parent d’élève, est dans une assiette, à côté. Joyeux s’en empare et la montre aux autres, dont les rires redoublent d’intensité. Il se permet même un geste obscène, en plaçant le poisson contre son pubis et en le secouant vigoureusement.
    
    — Voulez-vous bien finir ! s’insurge Claire. Partez, partez tous !
    
    Loin d’obéir, ils entourent la jeune fille, deux d’entre eux s’emparent de ses poignets. Elle n’aurait pas de peine à s’en défaire mais elle ne veut pas leur faire du mal, quand même. Alors elle les repousse, enfin elle tente de les repousser afin d’avoir les mains libres. Mais la force de ces enfants est tout à fait étonnante. Ils ont des mains ridées, puissantes, qui lui font mal à force de serrer ses poignets.
    
    — Sa chambre est ici, annonce Simplet. Son lit attend.
    
    Jamais encore elle n’a partagé cette couche virginale, la petite Claire. Son espoir secret est qu’un jour, ou plutôt une nuit, Quentin…
    
    — Allez-vous-en ! se met-elle à crier.
    
    C’est en pure perte. Ceux qui lui tiennent les poignets la tirent vers le lit, d’autres la poussent, les mains sur ses fesses. Mon Dieu, toutes ces mains sur ses fesses, ces mains qui palpent, qui pétrissent, qui s’immiscent même entre ses cuisses !
    
    — Mais laissez-moi tranquille, ne me touchez pas ! hurle-t-elle.
    — Tu peux crier, personne ne t’entendra, lui dit Prof. As-tu bien fermé la porte, Grincheux ? ...
    ... questionne-t-il ensuite.
    — Bien sûr, répond Grincheux d’une voix éraillée.
    
    Claire tente de donner des coups de pieds, des ruades, elle veut se libérer. Elle secoue tellement celui qui lui tient le bras droit qu’elle parvient à faire tomber son masque. La surprise la cloue sur place : ce n’est pas un enfant qui lui maintient le poignet, c’est un nain, un véritable nain !
    
    Elle est tellement interloquée qu’ils n’ont aucune peine, ses visiteurs, tous à l’œuvre, à l’allonger sur son lit et à attacher ses quatre membres aux pieds du sommier, à l’aide de cordes que l’un d’eux a sorties de sa poche. La pauvre Claire a désormais les bras en croix, et les cuisses largement ouvertes.
    
    Ses agresseurs se débarrassent alors de leurs masques. Oui, ce sont tous des nains. Ils ne sont pas hideux, mais ce sont des personnes de petite taille, comme il faut dire maintenant. Elle en a déjà vus en ville, elle les prenait en pitié. Ce soir, elle est à leur merci. Terrorisée, elle voit Joyeux s’approcher d’elle, un grand couteau de cuisine à la main. Il se juche sur le lit, se met à genoux tout près d’elle, déboutonne son corsage et coupe les lanières de son soutien-gorge bleu ciel, qui a de la dentelle, et qu’elle a payé bien cher le mois dernier en se disant que Quentin, peut-être, éprouverait un jour du plaisir à le dégrafer. Après quoi, glissant le couteau froid contre le sternum de la pauvre fille, il coupe en deux le joli sous-vêtement.
    
    Elle se débat, elle tente de se libérer, sans y ...