La révolte
Datte: 20/06/2018,
Catégories:
hsoumis,
Transexuels
69,
pénétratio,
aventure,
sf,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... cette fois, la blessée perdit rapidement connaissance. Je ramassai ses clés à tout hasard, pour compléter le trousseau que j’avais déjà, et me préparai à m’aventurer vers les niveaux supérieurs, à la recherche d’Alys.
Je n’avais progressé que d’une vingtaine de mètres dans le couloir ascendant lorsque j’entendis des bruits de pas de course. Et j’eus tout juste le temps de revenir dans la vaste caverne me dissimuler dans l’ombre d’un rocher avant qu’une dizaine de surveillantes n’y fassent irruption, armées et prêtes à combattre.
— Soyez sur vos gardes !
— Oh, regardez ! C’est un vrai carnage !
— Vous voyez ? On ne vous a pas menti.
— Vite ! Nous devons trouver par…
— Là-bas ! La grille !
Et elles descendirent toutes en hâte vers le fond de la grotte, passant à quelques mètres de ma cachette sans imaginer que l’un des détenus pût avoir trouvé refuge ici. C’était trop beau pour être vrai ! J’attendis encore quelques secondes pour me débusquer ; trois gardiennes étaient allées examiner les corps étendus sur le sol, d’autres scrutaient la herse partiellement descellée. Rasant les murs, je me dirigeai le plus silencieusement possible vers le goulet d’accès, et me mis à courir dès que j’estimai ne plus être en vue.
De grosses gouttes de sueur coulaient partout le long de mon crâne, sur mes tempes, sur mes joues, dans mon cou. À chaque tournant du corridor, j’hésitai, écoutai attentivement, puis me débusquai soudain, poignard levé prêt à s’abattre. J’atteignis un ...
... premier palier, celui par lequel nous avions été amenés là, celui qui menait à ma cellule. Je devais monter encore. Quelques nouvelles sinuosités, et toujours plus de tension. J’avais peur de me retrouver face à une guerrière en armes.
Au second palier, deux galeries ; j’empruntai celle de droite, la moins éclairée. Plusieurs cachots étaient vides. D’étranges grondements s’élevaient, indistincts. Je continuai d’avancer, prudemment, toujours sur le qui-vive. Dans une geôle, enfin, quelqu’un. Une femme. À demi nue.
— Libère-moi !
Sa voix rauque couvrit un instant les grognements qui paraissaient plus proches.
— Chhhut ! Tais-toi ! C’est le bloc F, ici ?
— Ouvre cette putain de porte, vite ! fit-elle cette fois silencieusement.
— Je ne peux pas ! Je n’ai pas la clé !
Je ne savais même pas si c’était vrai, mais je n’avais pas de temps à perdre. D’abord Alys, ensuite on verrait.
— Je cherche la cellule 66, une jolie rouquine, qui vient d’arriver.
— Ha ! Celle qui a tué une patricienne ? Elle est sans doute déjà morte, ou c’est tout comme. Dommage qu’elle ait pas pu en buter plusieurs.
— Hein ? Mais…
— Ici, pour survivre, vaut mieux pas être trop jolie… Surtout quand t’as fait ça…
— Où est-elle ?
La prisonnière m’adressa un geste pour indiquer le fond du couloir. Je lui répondis par un petit signe.
— Attends ! Vous allez vous enfuir ?
Mais je l’ignorai et m’avançai plus loin dans le passage entre les cellules. Dans une autre, sur la gauche, une masse ...