La révolte
Datte: 20/06/2018,
Catégories:
hsoumis,
Transexuels
69,
pénétratio,
aventure,
sf,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... Aidez-moi à tirer par-là !
Et dans un râle collectif, nous en vînmes à bout. La grille avait cédé d’un côté, laissant suffisamment de place pour passer l’un après l’autre. Déjà deux hommes s’étaient précipités dans le flot sombre en hurlant leur saveur de l’espoir d’une liberté retrouvée.
— Attendez ! criai-je. Nous devons libérer les autres prisonniers, là-haut !
— Tu es fou ! Dans quelques secondes, elles reviendront, par dizaines !
— Si tu tiens à la vie, saute ! me fit un autre avant de se jeter à son tour en braillant.
— Vous savez où ça va ?
— S’il y a une grille, c’est pour nous empêcher de fuir. N’importe où, ce sera mieux qu’ici. Saute, vite !
L’homme avait sans doute raison. Mais je ne m’enfuirais pas sans Alys.
— Je ne peux pas. Je dois retrouver quelqu’un d’abord.
— Tu es fou ! Tu seras mort avant cinq minutes. Adieu.
Et il sauta lui aussi. J’étais seul, désormais. Avec en tout et pour tout un long poignard et un arc dont je ne savais pas vraiment me servir. Et un objectif : la cellule 66 du bloc F. Et dans quelques secondes, quelques minutes tout au plus, une armée de surveillantes ferait sans doute irruption dans la grande caverne. Mon unique avantage était finalement d’être seul. J’allais devoir utiliser au mieux le terrain : la vaste grotte était plutôt obscure, et je parviendrai peut-être à me cacher…
Ramassant les clés abandonnées par mes codétenus, je me précipitai sur la rampe qui montait vers le couloir où s’étaient enfuies les ...
... gardiennes. J’espérais les entendre arriver si elles devaient revenir ; le bruit de fond de l’eau torrentielle couvrait mes déplacements, mais n’était sans doute pas assez fort pour cacher l’arrivée massive d’une troupe armée.
Mais ce fut un nouveau grand coup de sifflet qui m’accueillit : la surveillante agonisante qui avait déjà donné l’alerte une première fois m’avait repéré et jetait ses dernières forces dans une ultime alarme. En quelques bonds, je fus à côté d’elle et lui arrachai son instrument d’un coup de pied qui lui fit valser la tête. Elle trouva encore l’énergie de la relever quelque peu et m’adressa quelques mots entrecoupés de soupirs de douleur.
— Qu’espères-tu, misérable dégénéré ? Pourquoi n’as-tu pas sauté avec les autres ?
— J’espère libérer tous les pauvres diables que vous maintenez prisonniers ici sans raison.
Elle ricana en crachant un long filet de sang.
— Dis-moi comment me rendre au bloc F et j’abrégerai tes souffrances.
— Tu seras mort avant moi, pauvre crétin !
Agacé, j’empoignai la flèche qui dépassait de son flanc et l’agitai doucement. La gardienne hurla en implorant des yeux ma pitié.
— Le bloc F ?
— En… en haut, deux… deux niveaux.
Elle pouvait très bien me raconter n’importe quoi.
— Et les clés des cellules ?
— Va… va te faire foutre !
— Merci, c’est mon lot depuis que je suis en ville ! Une dernière fois : les clés des cellules ?
— Je t’emmerde !
De nouveau, je remuai la hampe qui sortait de sa blessure ; mais ...