Deux heures avant la fin (1) - Histoires de Sexe

Deux heures avant la fin (1)

... ses seins, lui enfonce tout son désir, se remet à buriner pour faire de son plaisir un art vivant.

Alors qu’elle jouit tout son soûl, l’air se met à vibrer légèrement. Le générateur de gravité arrive à son terme, comme leur dernier voyage orgasmique. Leurs corps s’allègent, décollent doucement du sol. Ils s’agrippent l’un à l’autre, concentrés dans leur plaisir. Rien ne les perturbera plus maintenant. Ils s’étreignent, s’embrassent, se caressent, sans plus aucune contrainte d’équilibre. Elle descend faire glisser sa langue le long de son sexe, le prend dans sa bouche. Il la fait basculer de façon à avoir face à lui son entrejambe qui laissait perler quelques petites gouttes qui se mêlaient à leur sueur. Il vient combler hermétiquement de ses lèvres cette fuite dont il est entièrement responsable.

De nouveau, il aspire doucement son clitoris, le relâche, le titille de la pointe de la langue. Il sent la mâchoire de son aimée se contracter de plaisir autour de son sexe. Il attrape ses petites fesses et fusionne leurs lèvres dans une passion fougueuse. Il ne se retient plus. Il la sonde de deux doigts tout en mordillant sa petite chair sensible, la lèche sans pudeur.

Puis il se refont face. Elle serre son corps de tous ses membres, son visage contre son torse, l’embrassant chaudement, mordillant sa peau, griffant son dos. Il la saisit par les fesses, se glisse en elle, la lime en douceur. Il aurait aimé que cet instant soit éternel... Ils se serrent fort. La tristesse ...

... revient se mêler au plaisir. Il accélère son mouvement pour s’oublier en elle. Elle tremble... Il la baise tendrement pour l’inviter dans le néant où plus rien ne fait peur.

Elle bouge son bassin, respire chaudement contre lui. Elle lui témoigne tout son amour dans des mots doux saccadés. Il lui répond par des étreintes, des caresses, des baisers. Par une pénétration qu’il intensifie. « Je veux ton plaisir, encore. » murmure-t-il, la voix légèrement enrouée d’un chagrin entravé par le désir. « Donne-moi le tien. » répond-elle presque en suppliant.

Leurs lèvres s’étreignent, leur mouvements s’accentuent. Ils se retiennent l’un à l’autre en se chérissant, comme s’ils devaient refroidir leurs corps bouillant contre leur peau. Leurs esprits s’accordent dans une danse sensuelle. Leurs respiration reprennent de l’ardeur, leurs sens se décuplent. Il sent une douce chaleur se propager entre ses cuisses, remonter son pubis. Encouragé par ses expressions, il écarte sa chair tendre, bouge dans son corps, en dérange le fond. Il lui offre quelques minutes de plaisir intense. Elle lui dévore la bouche, ses cris résonnent dans sa gorge, se perdent dans ses tripes.

Leurs muscles durcissent, leurs corps se contractent. Dans un dernier effort, il laisse son esprit s’égarer dans le néant. Ils s’essoufflent dans leur fougue. Il ne se retient plus, laisse la chaleur s’intensifier dans son ventre. Il grogne de plus en plus à mesure qu’il sent l’explosion imminente. Front contre front, ils ...