Petit cinéma - Histoires de Sexe

Petit cinéma

... multiples jouissances. Alors que je reprends des forces, mon comparse en vices se penche sur moi :

— Alors, que pensez-vous de ma femme ?
— Votre femme ? Mais je croyais que vous étiez blond ! Oui, sur la photo, souvenez-vous !

Désignant du doigt ses cheveux bruns, il sourit :

— Pas du tout. Je vous ai envoyé une photo sur laquelle ma femme est accompagnée d’un de ses nombreux coquins, oui, afin de brouiller les pistes.
— Un coquin de ses nombreux coquins ? Il y en a tant que ça qui fricotent avec votre femme ?
— Oh, un certain nombre, ma femme ayant du succès, vous devinez pourquoi.

Je devine aisément pourquoi, surtout s’ils ont vécu ce que je viens de vivre. J’encaisse le coup d’être un numéro parmi d’autres, puis je demande :

— Pourquoi ne pas m’avoir dit dès le début qui vous étiez ?
— Et pourquoi l’aurais-je fait ? Ça n’a pas été encore plus excitant en ne le sachant pas ?
— Oui, c’est vrai… vous avez raison… En tout cas, ce fut une belle séance !

Fatigué, je me laisse aller en arrière. Oui, ce fut une foutue bonne séance dont je vais me souvenir pendant un bon bout de temps ! Cette femelle est une sacrée vide-couille ! Curieux couple que ces deux-là, mais je ne vais pas me plaindre de bénéficier des faveurs d’une pareille salope si douée. Et puis chacun a le droit à ses petits jeux…

Après avoir fouillé sa poche, le mari me tend une petite bouteille :

— Je me suis souvenu que vous aimiez la vodka, vous en aviez parlé lors de nos échanges. ...

... Ça vous requinquera, car je suppose que vous n’avez rien contre le fait de remettre le couvert ?
— Bonne initiative !

Je prends ce qu’il me propose, puis je bois une première gorgée. Pas mal, juste boisé comme il faut, bonne pioche. Je vide la moitié de cette petite bouteille, il me faut au moins ça pour reprendre des forces ! Le mari me fait remarquer :

— Vous y allez de bon cœur !
— Ah pardon ! Vous en vouliez ?
— Non, je n’aime pas trop les alcools forts.

Sa femme est en train d’émerger de la contrée des songes. Elle cligne des yeux, elle refait surface petit à petit. Puis elle s’étire comme une chatte, voluptueusement, ses seins et sa croupe toujours dévoilés. Elle est délicieusement sexy ainsi. Elle remet un peu d’ordre dans ses cheveux.

La tête me tourne, je m’affale plus encore sur le siège. Je cligne des yeux, mes idées partent en lambeaux. Ma bouche est sèche, ma voix absente. Je ne savais pas que jouir comme j’ai pu le faire tout à l’heure avait de tels effets secondaires ! J’ai déjà eu des reprises difficiles après avoir éjaculé, mais là, c’est le summum ! Il est vrai que j’ai été au septième ciel en première classe !

Alors que je cligne des yeux, tentant de résister tant bien que mal à l’engourdissement qui me submerge, penché sur moi, d’une voix tranquille et sereine, le mari explique :

— C’est un puissant analgésique. Très puissant, voire trop. L’intérêt est qu’on ne sent vraiment plus rien, même si on est découpé en mille morceaux ou si on ...