1. Terre des hommes (3)


    Datte: 17/06/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... serraient l’un contre l’autre, en observant les deux autres.
    
    — Tu crois que notre Marielle va… ?
    
    — Pas si sûre que ce soit bien elle qui intéresse ton ami, Christophe.
    
    — Comment ça… pas elle ? Regarde-les ! Il forme un beau duo.
    
    — Il y a loin de la coupe aux lèvres, je te dis, moi, que ce type-là ne cherche rien avec ma sœur.
    
    — Ah bon ? Et tu déduis cela de quelle source ?
    
    — Mais bon sang, ouvre les yeux ! Il n’arrête pas de me reluquer, de me renifler même… comme un chien de chasse.
    
    — … ? Tu n’exagères pas un peu tout de même ?
    
    — Tu veux que je te le prouve ? Rien de plus simple, il suffirait que j’entre dans son jeu.
    
    — … ! Ma femme est devenue folle, folle… folle.
    
    Christophe chantonnait ces mots. Et cela eut le don d’énerver quelque peu la belle Marie-Anne.
    
    — Bon et bien tant pis pour toi. Tu l’auras voulu…
    
    — Qu’est-ce que tu baragouines dans ton coin ? Je ne comprends pas…
    
    — Chante beau merle, chante, demain tu pleureras.
    
    La femme s’était détachée de son mari et avançait vers un autre sentier. Celui-ci partait vers le fond de la vallée d’une manière assez abrupte. Si Marielle et Bernard n’avaient pas saisi les propos des deux-là, ils avaient pourtant perçu que le ton devenait moins amical. Les intonations de la voix de la brune avaient changé. Ils avaient tous les deux, tourné la tête vers ces éclats de voix et vu Marie-Anne filer vers la sente minuscule. Eux aussi revinrent vers Christophe.
    
    Ce dernier s’engageait déjà sur les ...
    ... traces de son épouse. Un groupe de trois se reforma, alors qu’avec quelques dizaines de mètres d’avance, tous pouvaient suivre les déhanchements de l’ouvreuse. Dans cette descente, elle se retenait aux arbustes, aux genêts et sa croupe ondulait à chacun de ses pas. Elle montrait ses capacités de descendeuse et les yeux mâles qui suivaient ses courbes se remplissaient d’images plutôt… lubriques.
    
    Christophe à la dérobée chouffait son collègue. C’était pourtant vrai qu’il ne se gênait pas pour laisser trainer ses quinquets sur les fesses de sa femme. Il hésita un instant, allant presque jusqu’à ouvrir la bouche pour lui demander si… il avait bien une préférence pour Marie-Anne. Il renonça de peur du ridicule de la situation. Puis sa belle ne lui avait-elle pas dit qu’il verrait bien ? Alors il se prit au jeu aussi. Voir et laisser faire, attendre, après tout cette idée l’émoustillait plus qu’il ne l’aurait cru.
    
    Il se demanda aussi comment son copain pouvait être assez idiot pour préférer une femme mariée à cette jeune plante qui s’agrippait aussi à tout ce qu’elle trouvait aux abords du sentier. Ce raidillon débouchait sur une portion plus douce. Marie-Anne avait stoppé sa descente en solitaire et elle attendait le groupe. Sa sœur la rejoignit la première. Elles repartirent ensemble à quelques pas devant les mecs.
    
    — Qu’est-ce qui t’a pris de nous larguer comme ça ? Tu t’es engueulée avec Chris ?
    
    — Mais non ! Qu’est-ce que tu vas imaginer ? Et toi, ce Bernard te drague ...
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