1. Terre des hommes (3)


    Datte: 17/06/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... bien dire à son collègue qui l’avait si gentiment invité. Merde ! La vie lui jouait un tour dont elle avait le secret.
    
    De plus la vision de ce pubis finement orné d’un long ticket de métro, découvert par le compas qui restait ouvert, voilà qui compliquait encore plus la chose. Il s’était mis instinctivement à rebander devant ce fabuleux spectacle et la brune… sans se douter de rien ne cherchait absolument pas à refermer les cuisses. Le supplice pouvait durer encore un moment, si elle ne voilait pas son entrejambe. Et puis mue comme par un sixième sens tout féminin, elle leva les yeux vers le salon.
    
    Un instant Bernard se sentit rougir comme jamais auparavant ça ne lui était arrivé. L’avait-elle découvert ? Avait-elle pressenti sa présence ? Elle se remit debout, mais lui était comme un con dans la pièce où elle arrivait tout droit. Il se coula derrière le canapé et se fit tout petit, il lui restait une chance que sa venue ne soit due qu’au hasard. La suite lui donna raison. Elle alluma la télé ou la platine et s’installa sur le fauteuil proche du canapé.
    
    Le type complètement couché derrière le sofa n’avait pour tout champ de vision qu’une petite partie du fauteuil et elle s’incrustait dans celui-ci. Il la vit qui remontait ses talons sous ses fesses et bien entendu le tableau devenait pire encore que sur la chaise de la cuisine. Elle avait le sexe entièrement dévoilé et comme elle se trouvait plus proche… c’était un vrai supplice. Il ne respirait plus. À ce ...
    ... rythme-là, sans doute ne tiendrait-il pas très longtemps.
    
    Alors comme pour porter à son paroxysme son pire tourment, en écoutant la musique distillée par il ne savait quel instrument, Marie-Anne venait de faire glisser sa main sur cette entaille si… envoutante. Lentement, très doucement, les doigts se mouvaient sur les lèvres qui s’entrebâillaient, alors qu’elle soupirait. Collé contre l’arrière du dossier, dans une position invraisemblable, l’homme n’en pouvait plus de bander. Et le petit manège de Marie-Anne qui persistait à se caresser devenait torture.
    
    Aux premières loges pour la voir titiller cet endroit dont il rêvait depuis quelques jours, un autre bruit insolite le crucifia sur place. Dans la pénombre de la cuisine, une autre ombre venait de se faufiler. Christophe, son collègue, arrivait lui aussi et les gémissements de plaisir de son épouse lui avaient fait dresser l’oreille. Sans tergiverser, il entra dans la pièce où sa brune se tripotait. Elle n’en stoppa pas pour autant ses attouchements ! Elle eut seulement un sursaut à son approche !
    
    Ils se mirent à chuchoter.
    
    — Et bien ! Tu n’étais pas bien au lit, près de moi ?
    
    — Si… mais je n’ai pas voulu te réveiller… tu dormais si bien !
    
    — Pour ça… tu pouvais sans crainte me tirer de mon sommeil.
    
    De son inconfortable place, Bernard ne voyait qu’une toute petite partie de son ami. Et celle-ci masquait désormais les mouvements de sa belle. Continuait-elle à se toucher ? Toujours est-il qu’il se sentit soudain ...
«1...345...9»