1. Terre des hommes (3)


    Datte: 17/06/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... les comparants à ceux de l’autre, et l’avantage tournait toujours en faveur de… Marie-Anne. Il retraça ainsi pratiquement chaque partie des deux corps, la lutte était inégale. La victoire en fin de compte était largement acquise par la jolie quadra brune, hélas mariée. Il s’aperçut soudain que ces estimations idiotes l’avaient amené à une érection conséquente.
    
    Il tenta bien d’oublier cette facétie éphémère, mais la nature se rappelait bien à lui. Puis la soif aussi le rattrapa alors qu’il se tournait, se retournait dans un grand lit trop vide. La solution était de se rendre à la cuisine pour y prendre un verre d’eau. Il se leva donc pour aller se désaltérer. Il venait d’ouvrir la porte et de s’enfoncer dans le couloir, quand il eut l’impression très nette qu’une autre porte venait de s’entrouvrir. Comme il dormait nu, pas question de se montrer dans le plus simple appareil à quiconque. Il s’éclipsa sans bruit, s’enfonçant dans le petit salon télé.
    
    De sa cachette, il entrevit la femme de Christophe, qui en tenue légère venait, elle aussi fouiller les placards. Il n’osait plus faire un geste, plus respirer presque, de peur de dévoiler sa présence. Dans un tiroir, il la vit se saisir d’un tube de comprimés. Sans doute avait-elle mal au crâne ou ne pouvait-elle pas dormir non plus ? En tout cas ce qu’il découvrait des yeux sous la fine étoffe venait de faire remonter en flèche un thermomètre extrêmement sensible ou dérangé en ce moment. Elle tira de l’eau d’une bouteille, ...
    ... puis s’assit sur un siège.
    
    De sa place, il pouvait tout à loisir reluquer deux longues quilles terminées par deux jolis pieds. Et elle se posa de côté sur l’assise, croisant soudain les jambes. Dans ce mouvement ample fait sans fausse pudeur, sûre d’être seule, elle laissa le champ libre à la vision érotique de cette soudure qui se formait entre le bas et le haut de son corps. Un instant Bernard vit comme par magie cette forêt sombre d’un pubis velu. Son sexe, lui, avait gonflé au maximum. La femme posa une main sur le bord de la table et releva d’un coup un talon pour le mettre en appui sur le coussin sur lequel reposaient ses fesses.
    
    Le compas d’un coup s’ouvrait pour une image hallucinante. Sa chatte ombrée totalement dans la ligne de mire des yeux du voyeur piégé dans le salon. Indécente, la femme se mit en devoir de frotter ses orteils. Bernard était là, tétanisé par la vue de cette faille présentée à sa vision d’une manière spontanée, naturelle. Elle était si certaine d’être seule ! Comment aurait-elle pu deviner du reste qu’il en voyait suffisamment pour rêver ?
    
    L’homme avait totalement stoppé sa respiration et il commençait à manquer d’air. Surtout, ne pas trahir sa présence ! Comment expliquer pourquoi il se trouvait là ; au beau milieu de la nuit alors que la maitresse de maison était au centre de sa cuisine quasiment à poils ? Et les ennuis risquaient fort d’arriver, si jamais elle le découvrait dans la même tenue qu’elle ! Sans compter ce qu’il pourrait ...
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