Ca a commencé comme ça ! (23) - Histoires de Sexe

Ca a commencé comme ça ! (23)

INASSOUVIE

Depuis quelques mois, Dany avait changé les règles du jeu : Il consacrait son week-end exclusivement à l’une d’entre nous.

Trois semaines à attendre d’être dans ses bras, et si nous étions indisposées le jour J, tant pis, la belle devait passer son tour.

C’est ce qui m’était arrivé la semaine passée.

Quatre semaines déjà à attendre, et encore deux !! C’était long !!!!

Bien sûr, en son absence nous échangions caresses et baisers entre filles.

Nous étions devenues expertes en amour saphique, connaissions chaque parcelle de peau des deux autres, nous nous donnions mutuellement du plaisir.

Mais je restais frustrée à chaque fois, il me manquait quelque chose : sentir la semence chaude irradier dans mon ventre.

Heureusement, il me restait Bobby, puisque ma sœur emmenait son petit protégé, pour ne pas rester seule dans son appartement, disait-elle.

Il était toujours aussi fougueux et savait apaiser mes désirs par des saillies brutales.

Mais depuis quelques temps, il disparaissait plusieurs jours ne rentrant que sale, affamé et épuisé.

Les chiennes ne manquaient pas dans les fermes alentours et elles devaient dégager des odeurs que son flair détectait facilement.

Ce jour-là, j’étais nerveuse, irritable, prête à pleurer.

Lucie travaillait, Monique absente pour quelques jours et Bobby occupé à féconder des femelles de son espèce.

Et cette envie qui m’obsédait, me transformait en femelle en chaleur qui a besoin d’un mâle !

J’ai ...

... passé ma main sous ma jupe, mon doigt a glissé sur ma fente trempée, titillant mon bouton d’amour.

Hummmm, c’était boonnn, mais ces caresses ne me suffisaient pas.

J’ai décidé de faire un tour en voiture pour me changer les idées, oublier cet obsédant besoin.

J’ai roulé, roulé sans trop savoir où j’allais.

Ce n’est que devant un immeuble neuf que j’ai compris où j’étais : Le chantier de Dany ou un vigile m’avait si bien fait l’amour.

Mais le grillage était enlevé, quelques voitures stationnaient déjà sur le parking et des rideaux garnissaient les fenêtres.

Trop tard, le chantier était terminé et le vigile devait garder d’autres lieux.

Déçue, j’ai marché au hasard des rues.

Les hommes que je croisais me reluquaient avec envie.

Il faut dire, que comme à mon habitude, j’étais cours vêtue : une petite jupe blanche à volants qui laissaient découvrir largement mes cuisses et un top qui ne cachait rien de mes formes.

Mais je n’allais quand même pas me jeter dans leurs bras, les supplier de me baiser !

Un peu plus loin, un homme approchait, la cinquantaine, bien vêtu, sa petite sacoche sur l’épaule.

Il semblait hésiter, chercher quelque chose.

Arrivé à ma hauteur, il m’a dévisagée et m’a demandé :

C’est combien ?

C’est gratuit si tu me fais jouir, me suis-je entendue répondre.

Il m’a prise par la main, m’entrainant dans la rue.

Quelques mètres plus loin, l’enseigne d’un hôtel.

Nous sommes entrés, je suis restée au milieu du hall ...